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  • Du développement des idées révolutionnaires en Russie (О развитии революционных идей в России).
    Introduction (Введение )

    Du développement des idées révolutionnaires en Russie

    A notre ami MICHEL BAKOUNINE

    Introduction

    Dich stört nicht im Innern

    Unnützes Erinnern
    Und vergeblicher Streit.

    Goethe.

    …Je quittai la Russie au milieu d'un hiver froid, neigeux, par une petite route de traverse, peu fréquentée et qui ne sert qu'à relier le gouvernement de Pskov à la Livonie. Ces deux contrées qui se touchent, ayant peu de rapports entre elles, éloignées de toute influence extérieure, offrent un contraste qui ne se présente nulle autre part avec tant de nudité, nous dirions même, avec tant d'exagération.

    éfrichement à côté d'un enterrement, c'est la veille touchant le lendemain, c'est une germination pénible et une agonie difficile. D'un côté tout sent la chaux, rien n'est terminé, rien n'est encore habitable, partout des bois de construction, des murs nus; de l'autre, tout sent le moisi, tout tombe en ruines, tout devient inhabitable, partout fentes, débris et décombres.

    Entre les bois de sapin saupoudrés de neige, dans de grandes plaines, apparaissaient les petits villages russes; ils se détachaient brusquement sur un fond d'une blancheur éblouissante. L'aspect de ces pauvres communes rurales a quelque chose de profondément touchant pour moi. Les maisonnettes se pressent l'une l'autre, aimant mieux brûler ensemble que de s'éparpiller. Les champs sans haies ni clôtures, se perdent dans un lointain infini derrière les maisons. La petite cabane pour l'individu, pour la famille; la terre à tout le monde, à la commune.

    Le paysan qui habite ces maisonnettes est resté dans le même état où les armées nomades de Tchinguis-Khan le surprirent. Les événements des derniers siècles ont passé au-dessus de sa tête, sans même éveiller son insouciance. C'est une existence intermédiaire entre la géologie et l'histoire, c'est une formation, qui a un caractère, une manière d'être, une physiologie – mais non une biographie. Le paysan rebâtit, au bout de deux ou trois générations, sa maisonnette en bois de sapin, qui dépérit peu à peu, sans laisser plus de traces que le paysan lui-même.

    Parlez-lui cependant, et vous verrez de suite si c'est le déclin ou l'enfance, la barbarie qui suit la mort ou la barbarie qui précède la vie. Mais d'abord parlez-lui sa langue, rassurez-le, montrez-lui que vous n'êtes pas son ennemi. Je suis bien loin de blâmer la crainte du paysan russe à l'endroit de l'homme civilisé. L'homme civilisé qu'il voit est ou son seigneur, ou un employé du gouvernement. Eh bien, le paysan se méfie de lui, le regarde d'un œil sombre, le salue profondément et s'éloigne de lui, mais il ne l'estime pas. Il ne craint pas en lui une nature supérieure, mais une force majeure. Il est vaincu, mais il n'est point laquais. Sa langue rude, démocratique et patriarcale, n'a pas reçu l'éducation des antichambres. Ses traits d'une beauté mâle ont résisté au double servage du tzar et du seigneur. Le paysan de la Grande et de la Petite Russie a un esprit très délié et cette vivacité presque méridionale qu'on s'étonne de trouver au Nord. Il parle bien et beaucoup; l'habitude d'être toujours avec ses voisins l'a rendu communicatif.

    …Arrivés à l'un des derniers relais russes, nous attendions les chevaux de poste dans une petite pièce, chauffée comme une serre. La femme du maître de poste, sale, malpeignée et criarde, nous forçait de prendre du thé. Fatigué de contempler une gravure – très intéressante – qui ornait le mur au-dessus d'un sopha en cuir, je fus enchanté d'entendre du bruit devant la maison.

    ître le sujet, qui est très caractéristique. Apparemment elle appartenait aux temps qui suivirent le règne de Pierre Ier. C'était lui, assis devant une table couverte de mets et de flacons. Le prince Ménchikoff, s'inclinant profondément, lui présentait et lui offrait une jeune personne – la future impératrice Catherine I-re. L'inscription disait: «Le bon sujet cède ce qu'il a de plus précieux à son Tzar bien-aimé».

    Je me repens encore aujourd'hui de n'avoir pas acheté cette gravure…

    Je sortis pour m'enquérir de ce qui excitait le tumulte. Un officier se démenait devant un groupe de yamchiks (postillons), injuriant tout le monde, criant à tue-tête. Les yamchiks le regardaient faire avec cette ironique impassibilité, qui est le propre des paysans russes. Derrière l'officier se tenait le maître de poste, fortement aviné; il criait aussi, mais en même temps il faisait, des yeux, des signes d'intelligence aux paysans.

    – Où est le starost? où est le starost? – criait l'officier écumant de rage.

    – Où est le starost?… – répétaient quelques paysans avec une tranquillité apathique, qui ferait endiabler un saint. – Mais voilà que le starost n'y est pas, – trois hommes sont allés le chercher. – Au cabaret, il n'y est pas, chez sa marraine, non plus. – Où peut-il être le starost? C'est étonnant.

    était certain que le starost était présent, qu'il était là, dans le groupe.

    – Les brigands, – criait le maître de poste. – Ah! les brigands, ils ne veulent pas chercher le starost.

    – Et vous, – répliqua l’officier, – quel maître de poste êtes-vcus donc? C’est ainsi qu’on vous obéit. Vous représentez bien l’autorité! Je ferai un rapport, j’écrirai moi-même au comte Adlerberg (ministre de la poste), je le connais personnellement.

    – Epargnez un père de famille, vingt-trois ans de services, médaille pour la prise de Varna, deux blessures, une balle d'outre en outre, décoration pour un service irréprochable de vingt ans, – répétait machinalement le maître de poste, sans être trop effrayé.

    Comme l'affaire n'avançait pas, l'officier s'en prit à un jeune garçon de seize à dix-sept ans. – Comment, – dit-il, – tu me ris au nez, tu me ris au nez! Je t'apprendrai à ne pas respecter les epaulettes, – et il s'élança sur le jeune homme; celui-ci, esquivant le coup de poing dont l'officier le menaçait, se mit à courir; 'officier voulut le poursuivre, mais la neige était si profonde, qu'il s'enfonça jusqu'aux genoux. Les paysans éclatèrent de rire. – Mais c'est une révolte! – c'est une révolte! – cria l'officier, et il ordonnait impérieusement au jeune garçon, qui grimpait comme un écureuil à la cime d'un arbre, de descendre. – Non, – répondit l'autre, – je ne descendrai pas, – tu me battras… – Descends, mauvais garnement, descends! – ajoutait le maître de poste. Le jeune homme secouait la tête.

    – Voilà! – continua le maître de poste, parlant à l'officier, – votre grâce, vous pouvez juger par vous-même maintenant, à quels hommes nous avons à faire depuis le matin jusqu'au soir – pires que des Turcs! – Quand est-ce que Dieu me délivrera de cet enfer? Je n'y reste qu'à cause des trois années qui me manquent pour la pension. – Mais, votre grâce, soyez tranquille, je viendrai à bout de ces brigands-là, et ils vous mèneront même sans argent. J'enverrai de suite chercher le commissaire du district, il ne demeure pas loin; huit lieues d'ici – pas même, sept et demie. En attendant, si votre grâce voulait prendre un peu de thé?..

    – Mais, est-ce que vous êtes fou par hasard? – lui dit l'officier d'un ton de désespoir. Comment voulez-vous que je perde mon temps à attendre le commissaire? Donnez-moi des chevaux, donnez-moi des chevaux…

    Ma voiture était attelée; je ne sais pas comment l'histoire s'est terminée. Mais on peut être sûr que l'officier a été floué. Mon postillon souriait tout le long de la route. L'histoire de l'officier lui trottait dans la tête. – «C'est une tête chaude, l'officier», lui dis-je. – «Cela ne fait rien. Il n'est pas le premier: nous avons bien vu, dès le commencement, qu'il se fatiguerait bientôt».

    …Il suffit d'un trajet de deux heures pour entrer dans un autre monde. C'est comme un changement à vue au théâtre. Le terrain devient plus accidenté, même légèrement montagneux, le chemin serpente, – ce n'est plus cette ligne droite, infinie, tracée sur un océan de neige, que Mickiewicz a si bien décrit.

    La première maison de poste livonienne était située sur une montagne. J'entrai dans la «Passagierstube». Il régnait autant de propreté, autant d'ordre dans cette chambre, que si on l'eût peinte la veille, ou qu'on attendît une visite le lendemain. Du sable sur le parquet, des géraniums et des romarins sur les 'très un piano de quatre octaves et demie dans un coin, une h'hle luthérienne sur une table, couverte d'une nappe blanche. Parmi quelques lithographies et dans un cadre un peu plus riche '1 v avait un imprimé. C'était «An meinen lieben Fritz», une espèce de testament idyllique écrit par Frédéric-Guillaume III, pour son fils.

    ître de poste, vieillard débonnaire, avec cet air d'une naïveté béate qui n'appartient qu'aux Allemands, avait endossé pour moi son habit gris, orné de boutons en nacre. Voyant que je lisais le testament, il s'approcha et commença respectueusement un entretien, me donnant à chaque instant les titres de «baron», de «freiherr», de «hochwohlgeboren». Il me dit, entre autres choses, «qu'il n'avait jamais pu lire, sans avoir des larmes aux yeux, les touchantes paroles du bon roi défunt!»

    Comme le maître de poste disait que le vent faisait pressentir une nuit très orageuse et me conseillait de rester jusqu'au matin, je voulus voir ce qui en était et je sortis dans la rue. Une bise forte et glacée soufflait entre les rameaux dénudés des arbres, les secouant avec violence. De temps à autre, les nuages chassés par le vent découvraient le croissant d'une lune pâle, et on voyait alors une tour à demi ruinée, reste d'un château tombé en ruines. Sous une porte écrasée, qui menait autrefois au château, étaient assis une dizaine de Finnois, petits de taille, rabougris, chétifs, les cheveux blonds de lin. Leur langue, pour nous complètement étrangère, étonnait mes oreilles d'une manière désagréable. Au-dessus de la porte était cloué un aigle empaillé. Un jeune homme, blond et svelte, la moustache retroussée, le fusil derrière le dos, apparut et disparut en un instant. Il était dans un petit traîneau qu'il conduisait lui-même. L'attelage de son cheval, au lieu de se parer de l'arc en bois russe, faisait résonner une vingtaine de clochettes; un lévrier courait après le traîneau, flairant la terre gelée.

    En Livonie, en Courlande, il n'y a pas de villages pareils à ceux de la Russie. Ce sont des fermes disséminées autour d'un chateau. Les cabanes des paysans sont éparses; la commune russe n'existe pas ici. Un pauvre peuple, bon, mais peu doué, évidemment sans avenir, écrasé par une servitude séculaire, débris d'une population fossile qui est submergée sous les flots des autres races, habite ces fermes. La distance entre les Allemands et les Finnois est immense; la civilisation germaine, il faut le dire, était bien peu communicative. Les Finnois de ces contrées sont restés à demi sauvages, après tant de siècles de coexistence et de rapports continuels avec les Allemands. C'est l'empereur Nicolas qui a pensé le premier à leur éducation – à sa manière bien entendu – il en a fait des Grecs orthodoxes.

    Mais c'est à Riga, dans ces rues sombres et étroites, dans cette ville de privilèges, de corps de métiers, de «Zünfte», d'esprit hanséatique et luthérien, où le commerce lui-même est arriéré et stationnaire, où la population russe appartient aux dissidents rétrogrades, qui se sont expatriés il y a deux siècles, trouvant le régime du tzar Alexis trop révolutionnaire, et le patriarche Nicos, novateur trop audacieux; c'est là que j'ai compris toute la différence entre le monde que je venais de quitter et celui dans lequel j'entrais.

    Des Juifs décharnés, couverts d'une calotte en velours noir, aux jambes fines, en culottes courtes, chaussés de bas de coton et de souliers découverts au plus fort d'un hiver baltique; des négociants allemands avec un air de majesté sénatoriale, qui vous engage à prendre un autre chemin, pour ne pas les rencontrer… On ne parle au casino, au club, que des monopoles concédés à la ville en 1600, des franchises octroyées en 1450, des dernières innovations faites en 1701…

    ècles, détachés du grand mouvement historique; ils prirent alors un pli invariable, ils s'arrêtèrent à ce qu'ils étaient, sans rien acquérir depuis; ils mirent l'ordre, la règle, la mesure dans leurs idées et dans leurs affaires pour n'en jamais dévier. Il est évident dès lors qu'ils doivent détester le vague, l'exagération, le désordre qui régnent, non seulement dans les lois, mais même dans les mœurs russes.

    Nous ne sommes point parvenus à une stabilité déterminée, nous la cherchons, nous aspirons à un ordre social plus conforme à notre nature et nous restons dans un provisoire arbitraire, le détestant et l'acceptant, voulant nous en défaire et le subissant a contre-coeur. Eux au contraire, ils sont de véritables conser-vateurs ils ont beaucoup perdu, et ils craignent de perdre le reste. Nous n'avons qu'à gagner, nous n'avons rien à perdre. Nous obéissons par contrainte, nous prenons les lois qui nous régisent pour des prohibitions, pour des entraves et nous les enfreigne lorsque nous le pouvons ou l'osons; sous ce rapport point de scrupule. Chez eux, au contraire, une partie de la loi est prise au sérieux; l'enfreindre serait un crime à leurs propres yeux. Cette partie soutient l'autre, dont l'absurdité est évidente pour tous.

    Ils ont une moralité fixe – nous, un instinct moral.

    Ils ont sur nous l'avantage d'avoir des règles positives, élaborées; ils appartiennent à la grande civilisation européenne. Nous avons sur eux l'avantage des forces robustes, d'une certaine latitude d'espérances. Là où ils sont arrêtés par leur conscience, nous sommes arrêtés par un gendarme. Arithmétiquement faibles, nous cédons; leur faiblesse est une faiblesse algébrique, elle est dans la formule même.

    Nous les froissons profondément par notre laisser-aller, par notre conduite, par le peu de ménagement des formes, par l'étalage de nos passions demi-barbares et demi-corrompues. Ils nous ennuient mortellement par leur pédantisme bourgeois, par leur purisme affecté, par leur conduite irréprochablement mesquine.

    épense plus de la moitié de ses revenus est taxé de fils prodigue, de dissipateur. Un homme qui se borne chez nous à ne manger que ses revenus est considéré comme un monstre d'avarice…

    Cette antithèse si tranchée, presque exagérée, comme nous l'avons dit nous-mêmes, entre la Russie et les provinces Balti-ques, se retrouve, quant au fond, entre le monde slave et l'Europe.

    Il y a pourtant cette différence, c'est que dans le monde slave, il y a un élément de civilisation occidentale à la surface, et dans le monde Européen un élément complètement barbare à la base, tandis que les paysans de Pskov n'ont absolument rien de civilisé et que les Allemands baltiques recouvrent, non pas une population barbare et homogène, mais une population en décadence et complètement hétérogène.

    Les peuples germano-latins ont produit deux histoires, ont créé deux mondes dans le temps et deux mondes dans l'espace. Ils se sont usés deux fois. Il est très possible qu'ils aient assez de sève, assez de puissance pour une troisième métamorphose – mais elle ne pourra se faire par les formes sociales existantes, ces formes étant en contradiction flagrante avec la pensée révolutionnaire. Nous avons déjà vu que, pour que les grandes idées de la civilisation européenne se réalisent, il leur faut traverser l'Océan et chercher un sol moins encombré de ruines.

    Au contraire, toute l'existence passée des peuples slaves porte un caractère de commencement, d'une prise de possession, de croissance et d'aptitude. Ils ne font qu'entrer dans le grand fleuve de l'histoire. Ils n'ont jamais eu un développement conforme à leur nature, à leur génie, à leurs aspirations. Quelles sont ces aspirations? Nous le verrons dans la suite. Je me borne à dire qu'elles ne sont pas formulées comme théories, mais qu'elles existent dans la vie populaire, dans ses chants et ses légendes, qu'elles préexistent dans le habitus – de toutes les races slaves. C'est un instinct, un entraînement naturel, constant, fort, mais confus, mêlé à des élucubrations nationales et religieuses plutôt qu'une conception raisonnée, arrêtée.

    A l'exception de la Pologne, les Slaves appartiennent plus à la géographie qu'à l'histoire.

    Il y a un peuple slave qui n'a vraiment existé que durant une lutte – la guerre des Taborites.

    Il y en a un autre qui n'a fait que tracer ses limites, que poser des jalons, que préparer sa place et relier par une unité forcée, provisoire la sixième partie du globe terrestre qu'il a fièrement prise pour son arène…

    …Ces peuples si peu remarqués dans leur passé, si peu connus dans leur présent, n'ont-ils pas quelques droits sur l'avenir?

    à toutes les races qui n'ont rien fait, et qui n'ont que beaucoup souffert.

    Mais il peut bien appartenir à celles d'entre elles, qui sans titre, et sans y être invitées, prennent hardiment leur place dans le grand concile des nations actives; qui forcent l'entrée de l'histoire, qui se mêlent de toutes les affaires, poussées par une activité dévorante; qui occupent toutes les imaginations et se récipitent à corps perdu dans le courant de l'aorte historique. Il y a, dans l'apparition de certains peuples quelque chose qui arrête le penseur, le fait méditer, le rend inquiet comme s'il sentait une nouvelle mine souterraine, une nouvelle force, une fermentation sourde qui cherche à soulever la croûte, à déborder; comme s'il entendait dans un lointain inconnu des pas de géants qui se rapprochent de plus en plus. Tel est le rôle de la Russie depuis Pierre Ier.

    Il y a moins d'un siècle, la France contestait encore le titre d'empereur aux tzars, et maintenant il ne s'agit plus du titre mais bien du fait de la domination russe qui s'étend jusqu'au Rhin[1] qui descend jusqu'au Bosphore, et qui recule d'un autre côté jusqu'à l'Océan Pacifique.

    Quel est le sens de ces prétentions arrogantes – de ces conscessions pitoyables?

    – Ou des Osmanlis qui veulent essayer encore une fois, si la chrétienté occidentale est mûre pour la tombe?

    Est-ce enfin une catastrophe, un cataclysme, une nuée de sauterelles, un incident terrible survenu pendant 1'entr'acte qui sépare deux mondes, une de ces apparitions lugubres qui précipitent le dénoûment? Ou est-ce déjà le commencement même d'un ordre de chose nouveau; et les Slaves ne sont-ils pas les anciens Germains, par rapport au monde qui s'en va?

    Il suffit de la possibilité de poser une question pareille, pour que tout ce qu'on pourra dire sur ce sujet soit d'un très grand intérêt. Et si on avait la témérité d'aller jusqu'à affirmer qu'au milieu de ces aspirations vagues des peuples slaves, il y en a qui se rencontrent avec les aspirations révolutionnaires des masses en Europe; que dans ces chœurs lointains résonnent les mêmes. accords qu'on entend retentir dans les profondeurs souterraines du vieux monde? Si on allait prouver que les barbares du Nord et les barbares «de la maison» ont, sans le savoir, un ennemi commun – le vieil édifice féodal, monarchique, et une espérance commune – la révolution sociale?..

    L'empereur Nicolas peut, exécuteur des hautes œuvres dont le sens lui échappe, humilier à sa volonté l'arrogance stérile de la France et la majestueuse prudence de l'Angleterre, il peut déclarer la Porte russe et l'Allemagne moscovite – nous n'avons pas la moindre pitié pour tous ces invalides. Mais ce qu'il ne peut pas, c'est empêcher une autre ligue qui se formera derrière son dos, ce qu'il ne peut pas, c'est empêcher que l'intervention russe ne soit le coup de grâce pour tous les monarques du continent, pour toute la réaction, le commencement de la lutte sociale armée, terrible, décisive.

    Le pouvoir impérial du tzar ne survivra pas à cette lutte. Vainqueur ou vaincu, il appartient au passé; il n'est pas russe, il est profondément allemand, allemand-byzantinisé. Il a donc deux titres à la mort.

    à la vie – l'élément socialiste et la jeunesse.

    – Les jeunes gens meurent aussi quelquefois, – me disait, à Londres, un homme très distingué, avec lequel nous parlions de la question slave.

    – C'est certain, lui répondis-je, – mais ce qui est beaucoup plus certain, c'est que les vieillards meurent toujours.

    Londres, 1 août 1853.

    О развитии революционных идей в России

    Нашему другу МИХАИЛУ БАКУНИНУ

    Введение

    Dich stört nicht im Innern
    Zu lebendiger Zeit
    ützes Erinnern
    Und vergeblicher Streit.[20]

    Goethe.

    …Я уезжал из России в середине студеной снежной зимы узким проселком, которым редко пользуются – служил он только для сообщения между Псковской губернией и Лифляндией. Эти две соседние области, мало связанные друг с другом и недоступные всякому внешнему влиянию, представляют контраст столь обнаженный, мы сказали бы даже столь преувеличенный, какого нигде больше не найти.

    Это – распашка нови рядом с погребением, это – канун, соприкасающийся с завтрашним днем, это – трудное зарождение и тяжкая агония. Здесь – все пахнет известью, ничто не докончено, ничто не готово для жилья, всюду строительный лес, голые стены; там – все пахнет плесенью, все разрушается, все становится нежилым, всюду трещины, обломки, мусор.

    Домишки жмутся друг к другу, предпочитая вместе сгореть, нежели разбрестись во все стороны. За домами теряются в бесконечной дали поля, без плетней и оград. Избушка – для человека, для семьи: земля – для всех, для общины.

    Крестьянин, живущий в этих домишках, – все в том же сложении, в каком застигли его кочующие полчища Чингисхана. События последних веков пронеслись над его головой, даже не заставив его задуматься. Это промежуточное существование – между геологией и историей. У этой формации свой особый характер, образ жизни, физиология, но нет биографии. Через каждые два-три поколения крестьянин вновь отстраивает свою избенку из елового леса, которая, мало-помалу разрушаясь, пропадает так же бесследно, как и сам крестьянин.

    Заговорите однако с ним, и вы тотчас же увидите, закат ли это жизни или детство, варварство ли это, следующее за смертью, или варварство, предшествующее жизни. Но с самого же начала говорите с ним его языком, успокойте его, покажите, что вы ему не враг. Я очень далeк от того, чтобы порицать русского крестьянина за его робость перед цивилизованным человеком. Цивилизованный человек, которого он знает – это ли его помещик, или чиновник. И крестьянин чувствует к нему недоверие, смотрит на него угрюмым взглядом, низко ему кланяется и отходит подальше; но он его не уважает. Он робеет не потому, что видит в нем существо высшего порядка, он робеет перед неодолимой силой. Он побежден, но он вовсе не лакеи. Его суровый демократический патриархальный язык не прошел науку передних. Мужественная красота его сохранилась нетронутой под двойным игом – царя и помещика. Крестьянин Великороссии и Малороссии обладает весьма проницательным умом и удивительной для севера, почти южной живостью. Он говорит хорошо и много: привычка жить всегда среди соседей сделала его общительным.

    …Прибыв на одну из последних русских станций, мы стали ждать почтовых лошадей в маленькой комнате, где было жарко, как в теплице. Жена станционного смотрителя, неряшливая, растрепанная, крикливая женщина, настойчиво предлагала нам выпить чаю. Соскучившись рассматривать гравюру, хоть и очень интересную, – которая украшала стену над кожаной софой, я обрадовался, услышав шум перед домом.

    Все же, чтобы покончить с гравюрой, я должен рассказать о ее сюжете, весьма характерном. Повидимому, она относилась к послепетровским временам. На ней был изображен Петр I, сидевший за столом, уставленным кушаньями и винными флягами. Князь Меньщиков, отвешивая глубокий поклон, представляет и предлагает ему молодую особу – будущую императрицу Екатерину I. Надпись гласила: «Верноподданный уступает возлюбленному государю самое драгоценное из всего, что имеет».

    Я вышел, чтобы справиться о причине шума. Перед кучкой ямщиков бесновался офицер, ругаясь на чем свет стоит и крича во все горло. Ямщики смотрели на него с той насмешливой невозмутимостью, которая свойственна русским крестьянам. Позади офицера стоял порядком выпивший станционный смотритель; он тоже кричал, но при этом многозначительно подмигивал крестьянам.

    – Где староста? Где староста? – вопил офицер, вне себя от гнева.

    – Где староста?.. – повторяли некоторые из крестьян спокойным и равнодушным тоном, который мог бы вывести из себя даже святого. – Да вот, видишь, нету старосты, – три мужика ходили за ним. – В кабаке его нет, у кумы тоже нет. – Куда же он девался, староста-то? Удивление да и только!

    Несомненно староста был тут же, в кучке крестьян.

    – Разбойники! – орал станционный смотритель. – Ах, разбойники, не хотят ведь искать старосту!

    – А вы-то? – накинулся на него офицер. – Какой же вы после этого станционный смотритель? Так-то вас слушаются? Хорош представитель власти! Я подам рапорт, сам напишу графу Адлербергу (министр почт), у меня с ним личное знакомство.

    – Пожалейте отца семейства, – машинально твердил станционный смотритель, не проявляя, впрочем, особенного испуга, – двадцать три года службы, медаль за взятие Варны две раны, пуля навылет, пряжка за беспорочную двадцатилетнюю службу.

    А дело все не подвигалось, и офицер привязался к пареньку лет шестнадцати или семнадцати. – Ты что? – крикнул он. – Смеешься мне в глаза, смеешься мне в глаза? Я тебя научу уважать эполеты! – И он бросился на парня; тот, увернувшись от офицерского кулака, кинулся бежать; офицер хотел догнать его, но снег был так глубок, что офицер провалился в него по колено. Крестьяне захохотали. – Да это бунт! Это бунт! – вскричал офицер и повелительным тоном приказал парнишке, который взбирался, как белка, на вершину дерева, спуститься вниз. – Нет, не слезу, – отвечал тот, – ты меня поколотишь… – Слезай, озорник, слезай! – прикрикнул на него и станционный смотритель. Парень покачал головой.

    – Вот, ваша милость! – продолжал станционный смотритель, обращаясь к офицеру. – Теперь вы сами можете судить, с каким народом мы имеем дело с утра до вечера, – хуже турок! И когда только господь избавит меня от этого ада? Я остаюсь тут лишь по той причине, что не хватает мне трех лет до пенсии. Однако будьте покойны, ваша милость, уж я справлюсь с этими разбойниками, они повезут вас и без денег. Сейчас я пошлю за становым: он тут недалеко живет, версты тридцать три отсюда, пожалуй, даже поменее. А покуда, ежели ваша милость пожелает откушать чаю…

    – Да вы с ума спятили, что ли! – воскликнул офицер тоном, полным отчаяния. – Не могу я терять время на ожидание станового! Дайте мне лошадей, дайте лошадей…

    Возок мой был, наконец, заложен, и я не знаю, чем кончилась вся история. Но можно не сомневаться, что офицера надули. Мой ямщик ухмылялся всю дорогу. У него еще вертелась в голове история с офицером. – Ну и горячая же голова этот офицер! – сказал я.

    – Ничего. Не впервой это у нас; мы с самого начала увидели, что он скоро уходится.

    …Довольно двух часов пути, чтобы вступить в другой мир. Будто в театре у тебя на глазах переменили декорации. Местность становится более неровной, даже слегка холмистой, а дорога извилистой. Это уже не та прямая, бесконечная линия, проведенная по снежному океану, о которой так хорошо написал Мицкевич.

    Первая лифляндская почтовая станция была расположена на горе. Я вошел в «Passagierstube»[21] в четыре с половиной октавы, на столе, покрытом белой скатертью, лютеранская библия. Среди нескольких литографий, в рамке понарядней, висел печатный листок. То было «An meinen lieben Fritz»[22] – нечто вроде идиллического завещания, написанного Фридрихом-Вильгельмом III для своего сына.

    Станционный смотритель, кроткий старичок с простодушно благочестивым видом, свойственным одним лишь немцам, надел для меня свой серый сюртук, украшенный перламутровыми пуговицами. Видя, что я читаю завещание, он подошел ко мне и почтительно завел разговор, величая меня всякую минуту то «бароном», то «Freiherr»[23], то «Hoch wohlgeboren»[24]. Он сообщил мне, между прочим, что «никогда не мог без слез читать эти трогательные слова доброго покойного короля».

    яростно раскачивая голые ветви. Гонимые ветром облака порою открывали бледный серп луны, и тогда становилась видна полуразрушенная башня – все, что осталось от лежавшего в развалинах замка. Под провисшим сводом ворот, которые некогда вели в замок, сидели человек десять финнов, низкорослых, тщедушных, жалких, со светлыми, как лен, волосами. Их язык, совершенно чуждый для нас, неприятно поражал мой слух. Над воротами было прибито чучело орла. Вдруг предо мной промелькнул, мгновенно скрывшись с глаз, стройный белокурый юноша, с подкрученными усиками и ружьем за плечами. Он сидел в маленьких санях и сам правил. Упряжь на лошади, не украшенная русской дугой, звенела зато двумя десятками бубенцов; за санями бежала борзая, обнюхивая мерзлую землю.

    В Лифляндии и Курляндии нет деревень, похожих на русские. Там фермы, разбросанные вокруг замка. Крестьянские хижины стоят врозь; русской общины здесь не существует. На этих фермах живет бедный, добрый, но мало одаренный народ, по-видимому, без будущего, придавленный вековым рабством, – остаток древнего народонаселения, затопленного волнами других рас. Между немцами и финнами огромное расстояние; надо сказать, что германская цивилизация была весьма замкнутой. После стольких веков тесного соседства и постоянных сношений с немцами финны этих мест остались полудикими. Первым позаботился об их воспитании император Николай, – разумеется, на свой лад: он обратил их в православие.

    Но только в Риге, на этих узких, темных улицах, в этом городе привилегий, цехов («Zünft'ов»), проникнутом ганзейским и лютеранским духом, где в самой торговле чувствуются отсталость и застой, где русское население принадлежит к закоренелым раскольникам, два века назад оставившим отечество, потому что они сочли режим царя Алексея слишком революционным, а патриарха Никона слишком смелым реформатором, – только там я понял разницу между тем миром, который я только что покинул, и тем, в который вступил.

    Сухощавые, тонконогие евреи, в черных бархатных ермолках, в коротких штанах, нитяных чулках и низких башмаках в самую холодную пору балтийской зимы; немецкие негоцианты, шествующие с величием сенаторов, что побуждает вас свернуть с дороги, чтобы избежать с ними встречи… В казино, в клубах только и разговоров, что о монополиях, предоставленных городу в 1600 году, о вольностях, дарованных в 1450 году, о последних нововведениях 1701 года…

    Балтийские немцы, сыны древней цивилизации, много веков тому назад отстали от великого исторического движения; отныне они приобрели неизменный склад, они остались какими были, ничем с тех пор не обогатившись; в своих идеях и делах они установили порядок, правила и меру, чтобы никогда от них не отступать. Поэтому-то они несомненно должны ненавидеть расплывчатость, склонность к преувеличению и беспорядок, царящие не только в русских законах, но даже в нравах.

    и примиряясь с ним, желая от него избавиться и терпя его против воли. Они же, напротив, подлинные консерваторы; они многое потеряли и опасаются потерять остальное. Мы можем только выиграть, нам терять нечего. Мы повинуемся по принуждению; в законах, которые нами управляют, мы видим запреты, препоны и нарушаем их, когда можем или смеем, не испытывая при этом никаких угрызений совести. А они принимают настолько всерьез одну часть закона, что нарушить ее было бы в их собственных глазах преступлением. Эта часть закона служит опорой другой, нелепость которой очевидна для всех.

    У них – незыблемая мораль, у нас – моральный инстинкт.

    Их преимущество перед нами – в выработанных ими позитивных правилах; они принадлежат к великой европейской цивилизации. Наше преимущество перед ними – в нашей могучей силе, в известной широте надежд. Там, где их останавливает сознание, нас останавливает жандарм. Арифметически слабые, мы уступаем; их же слабость – алгебраическая, она в самой формуле.

    Их глубоко оскорбляет наша беспечность, наши повадки, пренебрежение к правилам приличия, похвальба нашими полуварварскими, полуизвращенными страстями. Нам же они смертельно скучны своим буржуазным педантизмом, подчеркнутым пуризмом и безукоризненной пошлостью поведения.

    Наконец, человек, тратящий более половины своих доходов, считается у них блудным сыном, расточителем. А у нас на человека, который проживает только свои доходы, смотрят как на чудовищного скрягу… Эта антитеза между Россией и балтийскими провинциями, столь резкая, почти преувеличенная, как мы сами уже отметили, собственно говоря, существует между всем славянским миром и Европой.

    нет и следа цивилизации, а балтийские немцы прикрывают собой отнюдь не однородное варварское население, а население, находящееся в упадке и совершенно разнородное.

    Германо-латинские народы создали две истории, сотворили два мира во времени и в пространстве. Они дважды себя изжили. Весьма возможно, что в них сохранилось довольно энергии и сил для третьей метаморфозы – но она не может произойти в рамках существующих общественных форм, которые находятся в явном противоречии с революционной мыслью. Как мы уже видели, для того чтобы великие идеи европейской цивилизации могли осуществиться, они должны пересечь океан и найти землю, где было бы поменьше руин.

    Наоборот, все прошлое славянских народов носит характер почина, вступления в права хозяина, бурного роста и проявления способностей. Они только еще влились в могучий поток истории. Они никогда не обладали развитием, сообразным их природе, их гению, их стремлениям. Каковы же эти стремления? Мы увидим это дальше. Скажу лишь, что они не являются четкой теорией, но живут в народе, в его песнях и преданиях, что они существовали задолго до того в habitus[25] всех славянских племен. Скорее это инстинкт, естественное влечение, постоянное, сильное, но неясное, к которому примешиваются национальные и религиозные домыслы, нежели обдуманная, определенная концепция.

    История славян скудна.

    – войны таборитов.

    Есть другой, который только наметил свои границы, поставил вехи, приготовил себе место и насильственно объединил на время шестую часть земного шара, гордо избрав ее полем своей деятельности…

    …Имеют ли какое-либо право на будущее эти народы, почти неприметные в прошлом и почти неизвестные в настоящем?

    Мы отнюдь не думаем, что будущее принадлежит тем народам, которые ничего не создали и лишь много страдали.

    Но будущее, без сомнения, может принадлежать тем из них, кто, не по утвержденному праву и не по приглашению смело занимает место на великом соборе деятельных народов, кто торопит начало своей истории, кто вмешивается во все дела, пожираемый жаждой деятельности, кто захватывает воображение всех и устремляется очертя голову в главный поток истории.

    силу, стремящуюся пробить земную кору и вырваться наружу, будто он слышит в неведомой дали близящийся шаг исполинов.

    Такова роль России со времени Петра I.

    Не прошло и ста лет с тех пор, когда Франция еще оспаривала у русских царей право на титул императора, теперь же дело уже не в титуле, но в факте русского господства, которое простирается до Рейна[26], доходит до Босфора, а с другой стороны достигает Тихого океана.

    Что означают эти высокомерные притязания, эти ничтожные уступки?

    Наконец, быть может, это катастрофа, катаклизм, туча саранчи, ужасный случай, произошедший в антракте, который отделяет два мира друг от друга, – одно из тех мрачных привидений, которые ускоряют развязку? А возможно, это и есть начало нового порядка вещей; не уподобляются ли здесь славяне древним германцам по отношению к отходящему в прошлое миру?

    Достаточно поставить такой вопрос, и все, что можно сказать по этому поводу, представляло бы огромный интерес. А если набраться смелости и пойти дальше – до утверждения, что некоторые из этих смутных стремлений славянских народов совпадают с революционными стремлениями народных масс в Европе, что в этом отдаленном хоре слышны аккорды, находящие отзвук в скрытых глубинах старого мира? А если доказать, что у северных варваров и варваров «домашних» есть общий враг – старый феодальный монархический строй и общая надежда – социальная революция?

    может объявить Порту русской, а Германию московитской – мы не испытываем ни малейшей жалости ко всем этим инвалидам. Но вот чего он не может: он не в силах помешать возникновению другого союза за своей спиною, не в силах помешать русскому вмешательству стать для всех монархов континента, для всей реакции смертельным ударом, началом вооруженной социальной борьбы, ужасной, решающей.

    Царская власть не переживет этой борьбы. Победительница или побежденная, она принадлежит прошлому; она не русская, а насквозь немецкая, византизированно-немецкая. Стало быть у нее два основания для того, чтобы умереть. А у нас – два основания для того, чтобы жить: социалистический элемент и молодость.

    – И молодые люди умирают иногда, – сказал мне в Лондоне один весьма выдающийся человек, с которым мы говорили о славянском вопросе.

    – Это верно, – ответил я ему, – но еще более верно, что старики умирают всегда.

    Примечания

    1. L'Allemagne n'existe que de nom. Ce sont des provinces Baltiques, auxquelles on a laissé quelques droits illusoires, par exemple celui d'être non seulement sujets de Nicolas, mais en même temps sujets de leur petits princes. Ces jours derniers, les journaux annonçaient l'arrivée «de la grande-uc esse Olga – avec son mari le prince royal de Wurtemberg». Personne ne s'étonna de voir cette phrase antsalique.

    «комнату для приезжающих» (нем.).

    22. «Милому моему Фрицу» (нем.).

    23. «бароном» (нем.).

    24. «высокоблагородием» (нем.).

    26. Германия существует только по имени. Это балтийские провинции, которым оставили кое-какие призрачные права, например, право быть подданными не только Николая, но, одновременно, и подданными своих князьков. На этих днях газеты возвестили о приезде «великой герцогини Вюртембергской с ее мужем – наследным принцем Вюртембергским». И никого не удивила эта антисалическая фраза.

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