• Приглашаем посетить наш сайт
    Сологуб (sologub.lit-info.ru)
  • La colonie russe (Русская колония)

    LA COLONIE RUSSE

    Cher ami, vous me prenez au collet très cavalièrement comme un gendarme... moi, je végète alpestrement en Suisse, je ne pense à rien de mauvais, et tout à coup vous m'arrêtez: «Vos papiers, s'il vous plaît?» — «Quels papiers?» — «Des esquisses, des croquis au crayon, au charbon, à la plume?» — «Des croquis de quoi?» — «Mais des russes à Paris...»

    Mais, cher ami, vous avez tout oublié à l'exception de ma personne. A quoi pensez-vous donc? Je ne connais ni les russes contemporains, ni Paris rebâti. Je n'ai que des souvenirs, des fleurs fanées, des cartons à demi effacés, à demi dénués d'intérêt.

    Savez-vous qu'il y a bien vingl ans que moi, pieux pèlerin du Nord, j'entrai, pour la première fois à Paris, et qu'il y a déjà (quinze ans que son climat m'est devenu malsain.

    était au mois de mars 1847[99], j'ouvris une vieille et lourde croisée de l'hôtel du Rhin et je tressaillis: l'homme sombre en bronze, les bras croisés, Je chapeau enfoncé[100] était devant moi sur une colonne. Or, c'est vrai, c'est une réalité — je suis à Paris — à Paris! et tout le saug me montait à la fête!

    Un sentiment existe pourtant, que les aborigènes de Paris ne connaissent pas, eux qui ont tout éprouvé jusqu'à la fatigue, c'est le sentiment que nous éprouvions en entrant pour la première fois à Paris. Depuis notre enfance, Paris était pour nous notre Jérusalem, la grande cité de la Révolution, le Paris du Jeu de Paume, de 89, dе 93.

    Berlin, Cologne, Bruxelles? c'est bon de les voir, mais ou peut s'en passer. Une fois à Paris, on sentait que l'on était arrivé, et on défaisait tranquillement les malles. — Il n'y avait rien au delà. On ne connaissait pas même Londres dans ces temps bien heureux. Londres n'a été découvert que du temps de l'exposition de 1852.

    Depuis que Paris est devenu ville universelle, il y a moins de France en lui, moins de Paris. és. Grand-hôtel œcuménique, caravansérail de toute l'Europe et de deux, trois Amériques; sa propre individualité s'est fondue, perdue dans cette foule étrangère à laquelle, par politesse, il cède le pas; et elle l'accepte.

    Les alliés bivaquant en 1814, sur la place de la Révolution, savaient parfaitement qu'ils étaient dans une ville étrangère. La grande armée touriste, les conquérants des chemins de fer, au contraire, sont convaincus que Paris leur appartient comme le wagon, comme la cabine; ils prétendent qu'ils lui sont nécessaires, que c'est pour eux qu'il se met en briques neuves, abai ses murs historiques et efface son histoire.

    En traversant maintenant Paris, je ne reconnais plus mes russes: ils se promènent le verbe haut, la tête levée comme s'ils étaient à Kazan ou à Riazan, ils répandent une atmosphère de cuir russe et de tabac turc, de Sibérie et de Tartarie, à peine neutralisée par le brouillard lourd et narcotique de l'élément allemand, qui, à son tour, a envahi Paris. Et au bout du compte, il faut les excuser, ces braves thuraniens, tout leur rappelle leur belle patrie: les «samovars», les caviars, les enseignes en lettres cyrilliennes pour annoncer au français la qualité du thé chinois. Rien de pareil de mon temps, en 1847. Paris était exclusif, monoglote, un peu fier, d'autant plus que vers la fin de l'année i1 avait déjà un peu de fièvre. Aussi il fallait voir le respect, la vénération, l'adulation, l'admiration des jeunes lusses qui arrivaient à Paris. Les seigneurs, qui ne se gênaient jamais en. Allemagne, — dans cette antichambre de Paris, — commençaient, dès qu'ils passaient la ligne de l'octroi, à dire vous à leurs domestiques, qu'ils rossaient à Moscou. Dès le lendemain, les inabordables boyards, les insolents, les durs, faisaient leur adoration des mages, faisant la cour à toutes les célébrités, n'importe dans quel genre et de quel sexe, depuis Désirabode le dentiste jusqu'à Mapa le prophète.

    Les plus petits lazaroni de la Chiaja littéraire, chaque chiffonnier de feuilleton, chaque manœuvre du journalisme leur imposait, et ils s'empressaient de lui offrir, même à dix heures du matin, du Rœderer ou do la veuve Cliquot, heureux s'il l'acceptait.

    Pauvres gens, ils étaient à plaindre dans leurs manie de vénération. A la maison, ils n'avaient rien à estimer que la force brutale et ses signes extérieurs, les rangs et les décorations. Aussi, une fois la frontière passée, le jeune russe était saisi d'une idolâtrie aiguë; il tombait en extase devant tous les hommes et toutes les choses, devant les concierges et la philosophie de Hégel et les tableaux du musée de Berlin, devant Strauss le théologue et Strauss le musicien. La bosse de la vénération allait en s'agrandissant jusqu'à Paris. La recherche des célébrités était le tourment de nos Anacharsis, un homme qui a parlé à Pierre Leroux ou à Balzac, à Victor Hugo ou à Eugène Sue sentait qu'il n'était plus l'égal de ses égaux. J'ai connu un brave professeur qui a passé une soirée chez George Sand, et cette soirée a divisé son existence comme un cataclysme de géologie en deux parties; c'était le point culminant de sa vie, son souvenir consolidé, auquel aboutissait tout son passé dont jaillissait le présent.

    Heureux temps de cette religion naïve, des «Heroworship» et de la grande cité.

    Le russe de ces temps faisait plus que vivre à Paris: à côté de la jouissance positive, il avait le sentiment réfléchi, la conscience intime de se trouver à Paris, le sentiment d'un bienêtre, de dignité qui le faisait chaque matin bénir le bon Dieu et les bons paysans qui payaient exactement leurs redevances.

    é depuis lors... même les dépenses; le russe est devenu ladre, avare: après l'émancipation est venue l'arithmétique.

    Et je pense qu'il y avait un temps encore plus reculé, qui était encore plus beau que le nôtre 1847. Je vois avec tristesse que le monde slave dégénère, s'amoindrit et devient, suivant l'expression de madame Figaro, comme tout le monde.

    Et voici une prouve. Je prends mon exemple à la Pologne.

    (Ah! si les russes, en général, ne prenaient à la Pologne que des exemples!)

    Connaissez-vous l'histoire du passage Radziwill? Probablement non. Or, voici ce qui est arrivé du temps de la régence. Le prince Radziwill, le type le plus colossal, le plus sauvage, le plus grandiose, le plus magnifique des magnats polonais, après s'être chamaillé avec le roi de Pologne, qui était deux fois plus pauvre que lui, s'était décidé à s'éloigner pour quelques années de la Pologne. Il choisit, comme de raison, Paris pour lieu de son exil, et prit, pour y arriver plus vite, un moyen assez étrange: il ordonna d'acheter autant de maisons qu'il y avait de relais (le prince voyageait avec ses propres chevaux, — une centaine, peut-être deux). Il se décida à prendre cette mesure économique parce qu'il n'était pas accoutumé à dormir sous le toit d'un autre. Enfin, les maisons étant achetées, les relais faits, Radziwill arrive à Paris. Là, grande amitié avec le régent. Le duc d'Orléans ne pouvait se rassasier de voir Radziwill prendre des quantités exorbitantes de vin de Hongrie en le changeant, pour se reposer et se calmer, contre les rasades d'eau-de-vie. Le régent aimait passionnément à le voir jouer aux cartes; Radziwill perdait des sommes énormes sans s'en apercevoir, et ordonnait avec un sang-froid parfait à deux géants d'«hayducks» d'apporter des sacs remplis d'or.

    égent usé et le prince non entamé ne pouvaient se passer l'un de l'autre. Lorsque Radziwill tardait à venir, le régent lui envoyait message sur message. Or, un jour, c'est le prince Radziwill qui avait grand besoin d'écrire à son ami. Il écrivit, plia la lettre et appela un des cosaques de sa suite.

    — Sais-tu, — lui dit-il, — où demeure le régent?

    — Non, prince.

    — Connais-tu le Palais-Royal?

    — Non, prince.

    — C'est égal, tu demanderas, chacun te montrera; en outre, c'est à deux pas, là.

    Le cosaque revient triste: il n'a pu trouver le Palais-Royal.

    Le prince le fait monter:

    — Regarde, animal, par cette fenêtre; vois-tu cette grande maison?

    — Oui, prince.

    — C'est là que demeure le régent; il est ici comme notre roi, comprends-tu, et c'est son palais. Fais vite.

    Le cosaque, dès qu'il sortait de la maison, perdait le Palais-Royal. Il revint, sans avoir trouvé le régent, dans un tel état de désespoir qu'il fit quelques préparatifs pour se pendre. Le prince était de bonne humeur. Il fit venir son intendant. L'intendant venu, il lui ordonna d'acheter quelques maisons et de pratiquer un passage entre sa maison et le Palais-Royal. Lorsque le passage fut terminé, le prince, très-satisfait, s'écria: «Maintenant cet animal de cosaque saura trouver son chemin jusqu'au Palais-Royal».

    Tempi passati! ès étrange, les paysans ne les regrettent nullement. Oh! les paysans slaves sont si matérialistes!

    ПЕРЕВОД

    РУССКАЯ КОЛОНИЯ

    Любезный друг, вы меня хватаете за шиворот, очень бесцеремонно, как жандарм... я прозябаю в горах Швейцарии, ничего дурного у меня нет на уме, и вдруг вы меня останавливаете: «Ваши бумаги, милостивый государь?» — «Какие бумаги?» — «Эскизы, наброски карандашом, углем, пером?» — «Наброски чего?» — «Да русских в Париже».,.

    наполовину стершиеся, наполовину лишенные интереса.

    Знаете ли вы, что вот уже двадцать лет, как я, благочестивый пилигрим севера, в первый раз вступил в Париж и что вот уже пятнадцать лет,

    Да, это было в марте 1847 года[101]; я открыл старое и тяжелое окно в hôtel du Rhin и вздрогнул: передо мною на колонне стоял бронзовый человек, «под шляпой, с пасмурным челом, с руками, сжатыми крестом»[102]. Так это правда, это действительность — я в Париже — в Париже! и вся кровь бросилась мне в голову!

    Существует однако чувство, незнакомое парижским аборигенам, им, испытавшим все до утомления, — это чувство, которое мы испытывали, вступая в первый раз в Париж. Для нас с самого детства Париж был нашим Иерусалимом, великим городом Революции, Парижем Jeu de Paume, 89, 93 года.

    Берлин, Кельн, Брюссель — недурно их посмотреть, но можно обойтись и без этого. Но как только мы попадали в Париж, мы чувствовали, что приехали, и спокойно принимались развязывать чемоданы. Выше этого уже ничего не было. Лондона даже не знали в те блаженные времена. Лондон был открыт только со времени выставки 1852.

    С тех пор как Париж стал всемирным городом, в нем меньше Франции, Отношения изменились. Он стал великим вселенским трактиром, караван-сараем всей Европы и двух-трех Америк; его собственная индивидуальность растаяла, потерялась в этой иноземной толпе, которой он из вежливости дает дорогу и которая принимает это как должное.

    Союзники, располагаясь в 1814 биваками на площади Революции, очень хорошо знали, что они были в чужом городе. Напротив, великая армия туристов, завоеватели железных дорог, убеждены, что Париж принадлежит им, как вагон, как каюта; они утверждают, что они ему необходимы, что именно для них он одевается в новые кирпичи, сносит свои исторические стены и стирает следы своей истории.

    Теперь, проходя по Парижу, я не узнаю своих, русских: они гуляют, громко разговаривая, с высоко поднятой головою, как будто они где-нибудь в Казани или Рязани, они распространяют атмосферу русской кожи и турецкого табака, Сибири и Татарии, едва заглушаемую тяжелым и наркотическим туманом германского элемента, который, в свою очередь, заполонил Париж. И, в конечном счете, их нельзя не извинить, этих бравых туранцев; «самовары», икра, вывески, написанные кирилловскими буквами, возвещающие французам достоинство китайского чая. Ничего подобного в мое время, в 1847, не было. Париж был исключителен, одноязычен, несколько горд, тем более что к концу года его уже начинало лихорадить. Зато нужно было видеть почтение, благоговение, низкопоклонство, восхищение молодых русских, приезжавших в Париж. Вельможи, которые нисколько не стеснялись в Германии — этой прихожей Парижа, — как только переступали черту города, начинали говорить вы своей прислуге, которую колотили в Москве. На следующий же день неприступные бояре, наглецы, грубияны совершали свое поклонение волхвов, ухаживая за всеми знаменитостями, все равно какого рода и какого пола, начиная от Дезирабода, зубного врача, до Ma-па, пророка.

    Самые мелкие лаццарони литературной Кияйа, всякий фельетонный тряпичник, всякий журнальный поденщик внушал им уважение, и они спешили предложить ему, хотя бы в десять часов утра, редерера или вдовы Клико и были счастливы, если он принимал угощение.

    Бедняги, они заслуживали сожаления в своей мании преклонения. Дома им нечего было уважать, кроме грубой силы и ее внешних признаков: чинов и орденов. Поэтому стоило только молодому русскому перейти границу, как им овладевало отчаянное идолопоклонство; он впадал в экстаз перед всем и вся, перед швейцарами и философиею Гегеля, перед картинами берлинского музея, перед Штраусом-богословом и Штраусом-музыкантом. Шишка почтительности росла все больше и больше до самого Парижа. Поиски знаменитостей становились пыткой наших Анахарсисов; человек, говоривший с Пьером Леру или с Бальзаком, с Виктором Гюго или с Евгением Сю, чувствовал, что он уже не был более равным среди равных. Я знал одного достойного профессора, который провел раз вечер у Жорж Санд; этот вечер, подобно какому-то геологическому перевороту, разделил его существование на две части; это была кульминационная точка его жизни, неприкосновенный капитал его воспоминаний, которым завершалась вся его прошлая жизнь и от которого брала источник настоящая.

    Счастливые времена этой наивной религии, этого «hero-worship»[103] и великого города.

    его каждое утро благодарить всеблагого бога и добрых крестьян, исправно плативших свой оброк.

    Все переменилось с тех пор... даже расходы: русский стал скупцом, скрягою; после освобождения крестьян на сцене появилась арифметика.

    И вот мне приходит на ум, что было время еще более отдаленное и еще более прекрасное, чем наше время 1847. Я с горестью вижу, что славянский мир вырождается, мельчает и становится, по выражению мадам Фигаро, таким, как все.

    Вот доказательство. Я беру свой пример у Польши. (Ах, если бы русские вообще брали у Польши одни лишь примеры!) Знаете ли вы историю проезда Радзивилла? Вероятно, нет. Ну так вот что случилось во времена регентства. Князь Радзивилл, самый колоссальный, самый дикий, самый грандиозный и великолепный тип польского магната, разругавшись с польским королем, который был вдвое беднее его, решил на несколько лет удалиться из Польши. Местом своего изгнания он выбрал, само собою разумеется, Париж и, чтобы скорее доехать до него, прибегнул к довольно странному способу: он приказал купить столько домов, сколько было остановок для смены лошадей (князь ехал на собственных лошадях, на сотне, может быть, на двух). Он решился принять такую экономическую меру потому, что не привык спать под чужой кровлей. Как бы то ни было, дома были куплены, подставы приготовлены, Радзивилл приезжает в Париж. Там завязывается большая дружба с регентом. Герцог Орлеанский не мог досыта насмотреться, как Радзивилл поглощал непомерные количества венгерского, а на смену, ради отдыха и успокоения, — водку полными стаканами. Регент страстно любил смотреть, как он играет в карты; Радзивилл проигрывал огромные суммы, даже не замечая этого, и с полным хладнокровием приказывал двум гигантам гайдукам приносить мешки, наполненные золотом.

    Словом, изношенный регент и непочатый князь не могли обойтись один без другого. Когда Радзивилл запаздывал, регент посылал к нему гонца за гонцом. Но однажды случилось, что не регенту, а князю Радзивиллу нужно было написать к своему другу. Он написал, сложил письмо и позвал одного казака из своей свиты.

    — Знаешь ли ты, — спрашивает он, — где живет регент.

    — Нет, князь.

    — Ты знаешь, где Пале-Рояль?

    — Нет, князь.

    — Ну, все равно, ты спросишь, каждый тебе покажет; да притом это в двух шагах, вон там.

    Князь велит его позвать наверх.

    — Смотри, скотина, в это окно; видишь этот большой дом?

    — Вижу, князь.

    — В нем и живет регент; он тут как у нас король, понимаешь? и это его дворец. Ну, скорей!

    управляющего. Как только тот явился, он ему приказал купить несколько домов и устроить проезд между своим домом и Пале-Роялем. Когда проезд был готов, князь, очень довольный, воскликнул: «Теперь этот глупый казак сумеет найти дорогу к Пале-Роялю».

    Tempi passаti! И, что чрезвычайно странно, крестьяне нимало об них не жалеют. О! эти славянские крестьяне — такие материалисты!

    Примечания

    «Paris-Guide par les principaux écrivains et artistes de la France», deuxième partie, «La vie», Paris, 1867, стр. 1098—1101, где опубликовано впервые, в подотделе «Les étrangers à Paris» с подписью: Iscander (A. Herzen). Автограф неизвестен.

    Русский перевод статьи Герцена впервые был опубликован в статье «Герцен о Париже» — «Отечественные записки», 1867, № 9, отд. «Современная хроника», стр. 30—35.

    Герцен писал Огареву 8 августа 1867 г.: «Моя статейка в „Guide Paris", II vol., мало искажена, зато опечатки ужасные» и 27 августа 1867 г.: «Монитер перепечатал часть моей статьи из „Paris Guide"».

    Стр. 303, строка 26: thиraniens <туранцы> вместо thиsапепs

    Стр.  28: cyrilliennes <кирилловскими> вместо: égril-liennes <игривые>

    ____

    ... я, благочестивый пилигрим севера ~ Перефразируя пушкинскую строку: «Но вреден север для меня» («Евгений Онегин», гл. I, строфа 2), Герцен намекает на обстоятельства своего отъезда из Парижа 20 июня 1850 г. по распоряжению префекта полиции (см. «Былое и думы», гл. XXXIX — т. X наст. изд., стр. 140—147).

    Это воспоминание ~ ненапечатанного тома моих воспоминаний. — В дошедших до нас и не публиковавшихся при жизни Герцена частях «Былого и дум» этот эпизод не найден.

    Герцен цитирует пушкинские строки о скульптуре Наполеона I («Евгений Онегин», глава VII, строфа 19).

    ... Jeu de Раите... — 20 июня 1789 г., после закрытия по приказу Людовика XVI зала заседаний Национального собрания, в «зале для игры в мяч» (salle de jeu de paume) в доме графа д'Артуа собрались депутаты третьего сословия. Здесь они принесли торжественную клятву добиваться всеми силами утверждения конституции.

    Лондон был открыт только со времени выставки 1852. —

    ... славянский мир вырождается ~ таким, как все. — Имеются в виду следующие слова Сюзанны из драмы П. Бомарше «La mère coupable»: «Nous avons l'air de tout le monde» («Мы — как все»; действие I, явление 2).

    Знаете ли вы историю проезда Радзивилла? — Этот эпизод, сообщенный Герцену С. Ворцелем, был ранее рассказан в «Былом и думах» (см. гл. «Польские выходцы» — т. XI наст. изд., стр. 149).

    [99] Le souvenir, je le prends dans un volume non imprimé — de mes «Souvenirs».

    [100] Un vers de Pouchkine.

    [101] Это воспоминание я беру из ненапечатанного тома моих воспоминаний.

    [102] Стихи Пушкина.

    Ред.

    Разделы сайта: