• Приглашаем посетить наш сайт
    Ломоносов (lomonosov.niv.ru)
  • Le dualisme, c'est la monarchie (Дуализм — это монархия)

    LE DUALISME, C'EST LA MONARCHIE

    Fragment

    La monarchie et l'église ont une base commune. Cette base, c'est le dualisme, un antagonisme consolidé, arrêté, éternel. C'est l'esprit vivifiant et la matière brute; c'est le prêtre bénissant et le laïque recevant la bénédiction; c'est le juge condamnant et l'accusé subissant son sort...

    Le gouvernement ne doit jamais coïncider avec le peuple ou s'en est fait de lui. Le gouvernement, c'est la providence, c'est le bon pasteur — le peuple, c'est la masse inerte, c'est le troupeau docile. La monarchie est, à vrai dire, une théocratie. La notion la plus monarchique, c'est la notion de Jéhovah; sans Jéhovah, il peut encore exister des despotes, mais non des monarques, non des rois. Le roi des cieux suppose le roi terrestre et le soutient. Pourquoi, en effet, les hommes n'obéiraient-ils pas à un seul, lorsque toute la nature, tout l'univers, obéissent servilement à un seul.

    De là, il résulte clairement que le premier besoin d'une organisation sociale libre — c'est d'effacer complètement toute démarcation entre prêtre et laïque, entre peuple et gouvernement. La monarchie aima toujours à se comparer à l'ordre céleste — la république, plus humble, et tout-à-fait terrestre, doit ressembler à la nature. La nature, c'est l'harmonie et l'anarchie, c'est l'individualisme de chaque être et l'ensemble le plus grand, le plus complet de tous. Le principe de la nature est tout le contraire du dualisme — c'est l'immanence.

    L'immanence réunit ce que le dualisme sépare; elle n'est ni esprit, ni matière; ni cause séparée de l'effet, ni substance détachée des phénomènes; l'immanence, c'est la vie se spiritualisant d'un côté, se cristallisant d'un autre. Les lois de la nature ne sont que les conditions mêmes de l'être. Nulle part on ne voit, dans la nature, un doigt impertinent qui montre le chemin, qui ordonne, qui sauve, qui protège...

    La monarchie représente la providence, et comme telle, elle est toute symbolique. La République, comme la nature, n’est pas une allégorie, c'est la chose même; elle ne représente rien, elle est l’organisme naturel de la vie sociale, son état adulte. L'autonomie de l'homme n'est pas transmissible du moment qu'elle est reconnue; une République représentative — quelque chose dans le genre d'une église athée — ne pourrait servir que de transition de l'état de l'esclavage monarchique à l'Etat de liberté sociale.

    Les essais des républiques politiques ont clairement montré que, de la République, elles n'avaient que le nom; elles étaient le mot, le desideratum. représentaient la souveraineté du peuple; elles ne l'étaient donc pas.

    La monarchie doit être basée sur une autorité sacrée, sur une consécration divine, tout au moins sur une conquête. De cette autorité, de celte consécration, doit descendre toute la hiérarchie gouvernementale communiquant à chaque échelon, à chaque zone, un pouvoir relativement souverain, c'est-à-dire divin. Je vois l'huile sacrée, qui marque le front du monarque, sur le front de chaque gendarme et de chaque commissaire de police. La mise en scène est très importante pour la monarchie. La pourpre royale est indispensable au roi, comme l'habit sacerdotal au prêtre. Deshabillez le Pape, mettez-lui un paletot et s'en sera fait de la Papauté.

    Le pouvoir monarchique doit être partout évident et rappeler, à chaque instant, à la mémoire du sujet, qu'il le protège, qu'il lui fait grâce. L'action centrale de la République doit rester invisible. La République n'a besoin que de la nécessité évidente du lien social et des conditions naturelles de l'association humaine, conditions tellement essentielles, générales, compréhensibles, que, sans elles, toute société serait impossible. Ces conditions sont obligatoires, non parce qu'on est en république, mais parce que l'on est en société, et parce qu'un homme ne peut les refuter sans se dédire de sa raison. Une République qui exigérait plus, cesserait d'être une vraie République; car, exiger plus, c’est avoir une initiative gouvernementale, un but, c'est reconnaître au gouvernement le droit de nous corriger, de nous éduquer, toutes choses profondément monarchiques. Les hommes libres vont d'eux-mêmes; il ne leur faut ni garde-fou, ni coups d'éperons.

    Dans les monarchies, tout se fait par les gouvernements, l'éclairage et le drainage, le prix des denrées, l'encouragement des vertus, la protection des arts. Faire accroire aux hommes qu'ils sont imbéciles au point de ne pas être capables de s'occuper de leurs propres affaires, c'est le secret de tout gouvernementalisme. Au contraire, la gestion des affaires publiques, lorsqu'elle ne sortira pas de son rôle passif, sera très simple. Les trois quarts de la besogne qui pèse sur les gouvernements, se fera de soi, sans que l'administration centrale en ait connaissance.

    Comme la monarchie s'appuie sur la défiance et le mépris de l’homme, la République n'a pour tout dogme et pour toute croyance que la confiance dans la nature humaine. Elle considère l’homme, de même qu'Aristote, comme un zoon politicon. Cette confiance dans l'homme fait peur. Le moraliste, le prêtre, le juge nous ont fait accroire que l'homme est, par nature, scélérat. Si nous dormons tranquillement, c'est que nous savons qu'il y a un gouvernement fort, qui veille sur nous, le fusil en main, et qui a le droit do s'imposer à tout homme... raison très suffi-saule, au contraire, pour ne pas dormir du tout.

    Comment! la nature qui a été si logique dans toutes ses productions, qui a si bien adapté tous les animaux au milieu, à la manière d'être de leur existence, — aurait fait de l'homme une absurdité, lui donnant l’instinct de vivre en troupeaux, et lui refusant les qualités nécessaires pour la vie en commun? Quand il se trouverait sur des millions d'hommes normaux un monstre physique ou un monstre moral, cela ne serait pas une raison pour mettre tout le monde sous la surveillance de la police. Lorsqu'on examine les statistiques judiciaires, et qu'on en défalque tous les crimes fantastiques inventés par les législateurs et tous ceux qui sont provoqués par le désordre social, on reste ébahi de la grande moralité des peuples et de l'impudence de leurs pieux calomniateurs, qui nous font peur du diable pour lever la dîme, et de l'homme pour percevoir l'impôt.

    On fait l'homme plus mauvais qu'il ne l'est, pour le livrer plus sûrement à l'état.

    éternelle subordination de l'individu à la société n'est que la continuation des sacrifices humains sous une autre forme. C'est toujours l'agneau qui tombe pour apaiser la colère divine. La religion et la législation ont pour principe l'humiliation de l'individu. Elles demandent toutes deux l'abdication de l'autonomie personnelle en faveur d'une autonomie impersonnelle, abstraite, incompréhensible, en faveur d'un nom collectif, d'un mythe — Dieu — l'Eglise — l'Etat — le Salut Public —l'Assemblée législative — le suffrage universel.

    C'est tout-à-fait chrétien et complètement monarchique.

    Le christianisme, religion des contradictions par excellence, de la «synthèse des opposés», développa la théorie de l'absorption de l'individu par l'absolu, et en créa le système entier (et très conséquent) du suicide moral.

    Un des traits distinctifs du christianisme, c'est d'être partout contre-nature, et de confondre, avec préméditation, chaque notion avec la notion diamétralement opposée.

    C'est l'égalité, mais devant Dieu.

    C'est l'immortalité, mais après la mort.

    C'est le monothéisme, mais trinitaire.

    La valeur, la dignité de l'homme sont reconnues, mais pour en faire un holocauste encore plus solennel à Dieu. L'église de-mande, pour prix de la rédemption, le sacrifice le plus complet de sa liberté. Jouant toujours sur l'antithèse, elle prêche la soumission libre, la pauvreté volontaire, la volupté[38] des privations les délices de l'abnégation. Ayant perverti de cette manière toutes les notions simples, elle est parvenue naturellement à nous faire bénir la main qui nous frappe (tout en brûlant celle qui la frappait).

    Le monde, en redevenant officiellement mondain, car il n'avait jamais cessé de l'être tacitement, quitta le jargon du Moyen-Age, en réservant les principes. Les philosophes traduisirent les préceptes de l'église en termes laïques. Au lieu de la charité, on mit la philanthropie; au lieu de l'amour du prochain, l'amour de l'humanité; au lieu de «c'est écrit», on s'écria «c'est voté». Cette moralité exige de l'homme autant de résignation, autant de sacrifice que la religion, sans lui offrir un rêve de paradis pour compensation. En cela, elle est plus pure que l'ancienne, mais aussi plus absurde.

    L'église, en disant que notre vie terrestre n'était au fond qu'une plaisanterie, qu'une épreuve, que la véritable naissance, c'est la mort, avait droit de nous rendre la vie dure. Mais la moralité politique et rationaliste ne nous a jamais dit pourquoi chacun devait se sacrifier et qui profiterait du sacrifice imposé à tous!

    élevé à la sphère logique, le christianisme affranchi de la révélation, de la tradition, du mythe, de la poésie; c'est la métaphysique du dogme catholique. La religion avait des mystères; cela intéressait les esprits. Le dualisme laïque leva le voile et laissa un vide immense, sans offrir ni consolation, ni rémunération.

    Au fond de toute cette logomachie du dualisme, c'est toujours l'antagonisme entre le créateur qui est bon, et la créature qui ne vaut rien. Ce n'est qu'une traduction, en langue abstraite, du mystère de la Rédemption. Le point principal consiste, comme nous l'avons déjà vu, dans une séparation, dans une distinction forcée, continuelle, de ce qui est un et indivisible par sa nature (cause et effet, âme et corps). Cette séparation est urgente comme moyen logique, comme la distinction que l'on fait en mathématiques du point et de la ligne. Mais le dualisme accepte ces opérations de l'entendement pour des réalités, et tâche constamment do vaincre l'un par l'autre, de vaincre le corps par l'esprit, le temporel par l'éternel. Pereat mundus et fiat justitia!

    Jésus-Christ ne sauve aussi que l'esprit. Le corps, il le terrasse; la chair, il l'enchaîne. L'apôtre Thomas avait bien raison de douter de la résurrection du corps.

    Le christianisme, partageant l'homme en deux êtres, l’un idéal, angélique, pur, impossible; l'autre grossier, déchu, bestial et malheureusement trop possible, renversa le bon sens moral des pauvres mortels. L'homme ne pouvait ni devenir ange et esprit, ni se défaire de la chair qu'on lui enseignait à mépriser. Il s’habitua forcément à vivre dans une lutte continuelle de sa conscience contre le fait même de son existence. Il se consolait par la sincérité d'un repentir périodique, et s'excusait par la faiblesse de sa nature scélérate. L'église se hâtait d'accepter les excuses et de donner l'absolution; elle y trouvait un moyen facile pour régler les comptes des consciences timorées, pour faire rentrer la paix dans les âmes agitées. Elle craignait que, dans le cas contraire, le désespoir ne lançât les hommes vers un autre ordre de pensées dont on ne se débarrasserait point par de faciles indulgences plénières; les hommes s'habituèrent à ce pieux mensonge, à cette hypocrisie demi-naïve et demi-lâche. Ils les transportèrent du confessionnal au forum, do la chaire au tribunal. L'éthique, restant catholique, ôta seulement son froc de moine, qui commençait à ennuyer le monde, et se drapa dans la toge antique.

    Cet échafaudage pompeux d'une morale des Dimanches, des phrases de parade, ne reste encore debout que par une convention tacite de ménagement et d'indulgence, comme celle qui maintient la république de San Marino. Elle s'appuie sur l'extrême faiblesse du caractère de l'homme moderne. Nous n'osons l'attaquer, cette morale, par fausse honte, par asservissement de conscience, par crainte d'être accusés d'immoralité, d'égoïsme, d'individualisme, de matérialisme. Nous entendons répéter tout ce fatras de maximes morales, nous les répétons nous-mêmes, sans y ajouter une valeur réelle, mais aussi sans protester; excellente manière d'éterniser l'erreur. C'est ainsi que les naturalistes parlent, par politesse, de la Providence, et que les poètes invoquent Apollon et les Muses.

    L’habitude de ce petit mensonge de convention est tellement générale, que l'audace d'un homme qui déclare hautement ses scrupules et ses doutes, nous étonne et nous blesse. Nous nous sentons froissés, comme l'humble sujet d'un roi se sent offensé lorsqu’on parle irrévérencieusement de son maître. Pour ne pas exciter cette indignation, nous nous composons une langue officielle; nous nous trompons mutuellement; tout au moins, nous faisons semblant d'être trompés. Nous trompons surtout nos enfants, comme nous avons été trompés par nos pères, et comme ils tromperont les leurs... si la révolution n’intervient pas.

    N’est-ce pas égarer l'esprit des autres, et le sien propre, que de répéter à chaque instant que l'homme ne doit pas penser à soi, qu'il ne doit vivre que pour les autres, qu'il n'y a pas de sort plus beau et plus doux, que de «mourir pour la patrie». Mourir pour sa cause, c'est une chose digne, grande, — mais pas du tout un bonheur; c'est un sort tragique et très triste; et pourtant, nous sommes tellement habitués à ce jargon déclamatoire, qu'il est presque aussi rare de trouver un homme qui meure pour sa cause, qu'un homme qui ose dire que le sort le plus heureux n'est pas du tout de périr, quel qu'en soit le motif.

    Il y a quelque chose d'immoral dans cette comédie; ce mensonge perpétuel avilit l'homme et dégrade le caractère. vient de passer, nous sommes en plein Carême — jetons les masques. Il faut que les hommes avouent, par la parole, leurs actions. C'est peu de nier en cachette, il nous faut l'aveu, la parole qui manifeste, généralise, sanctionne.

    Le dualisme a tellement pénétré dans nos pensées, dans notre manière d'envisager les choses, que nous sommes obligés de faire de grands efforts pour comprendre simplement les vérités les plus élémentaires — et nous avons l'air de comprendre facilement les choses les plus absurdes — comme par exemple l'existence de l'âme sans le corps. Notre langue est une langue dualistique; notre fantaisie n'a d'autres images, d'autres métaphores que celles du dualisme. Pendant plus de quinze siècles, tout ce qui enseignait, prêchait, écrivait — était imbu de dualisme. Vers la fin du XVI-e siècle, nous voyons quelques personnes qui commencent à douter du dualisme; mais la plupart, même en doutant, continuaient à se servir des phrases toutes faites du dualisme — comme Bacon, par exemple.

    Après les encyclopédistes, après Hume et Kant, on a commencé à parler humainement dans les sciences positives; quant à l'éthique, le dualisme y a régné et y règne encore de nos jours.

    Le temps est venu d'analyser le sens de ces Livres Sybillins de la morale, et de livrer à la risée du monde leur contenu conlus et boursouflé.

    La morale qu'on nous prêche, no cherche qu'à effacer la personnalité, qu'à faire de l'individu un type, un homme algébrique dénué de passions. On invente des devoirs impossibles, des vertus offensant la nature ‒ aussi ne fait-on que les accepter — on ne les pratique jamais. — Cette négation pratique est très grave. Tout en estimant l'exemple des saints ‒ de ces ultras de la religion ‒ les hommes vont leur train, sans se faire le moins du monde stylite ou hermite.

    ’expliquent, et qu’ils nous donnent des raisons; leur sainte indignation ne dit rien à nos cœurs endurcis.

    Ils combattent à outrance l'égoisme, l’individualisme — nous ne comprenons pas l'homme sans égoïsme, la personne sans individualisme: — de même que nous ne comprenons pas l'homme sans sociabilité.

    L'homme qui n'aime que lui est une monstruosité, comme l'homme qui aimerait tout excepté lui-même. L'homme sans sociabilité, serait un orang-outang carnassier, un Caliban anthropophage. L'homme sans égoïsme serait un orang-outang doux, Jacko, un Caliban sentimental.

    Nous voulons être libres, heureux; nous voulons être aimés, parce que nous sommes égoïstes. On aime toujours pour soi, jamais pour autrui.

    La prédication de l'individualisme a été le réveil révolutionnaire de l'humanité assoupie par l'éther du catholicisme. A mon avis, l'egoïsme des voltairiens est plus fraternel que la fraternité des disciples de Rousseau.

    Le véritable intérêt éthique ne consiste pas dans la proscription de l'égoisme — qu'on n'absorbera jamais dans la fraternité, — mais bien dans la recherche des moyens de réunir ces deux grands éléments de la vie humaine dans une harmonie où ils puissent s'entre-aider, au lieu de s'entre-déchirer comme dans le monde chrétien.

    Les deux grands révélateurs d'une nouvelle morale ont été Saint-Simon et Fourrier: l'un a vengé la chair, l'autre les passions.

    Plus de liberté, plus de confiance dans la nature — et moins do préceptes! La morale qui me force à fraterniser avec tout le monde, qui érige en dogme l'amour de l'humanité, ne peut pas se soutenir sérieusement; car il n'y a pas de raison, ni pour aimer, ni pour haïr les autres, par la seule raison qu'ils existent. Le christianisme au moins ne s’arrêtait pas à ces bagatelles et ordonnait fièrement d’aimer ses ennemis plus que soi-même. On a admiré le sublime de cette maxime pondant dix-huit siècles — il est temps de la comprendre! Pourquoi donc l'homme doit-il aimer nommément ceux qu'il déteste? ou pourquoi rester ennemi des personnes qui sont si aimables?..

    L'homme est social — aimer est si naturel pour lui, qu'il aimera beaucoup; mais aussi, quelquefois il haïra — et ce n'est qu'alors que son amour aura du mérite. La bienveillance est dans le caractère de l'être social — pourquoi donc l'offenser en lui intimant l'ordre de faire ce qu'il veut. Ce sont de ces moralistes-là, qui trouvent les vertus tellement hideuses, que c'est à leurs yeux un grand mérite que de les pratiquer. La dernière forme de l'esclavage, c'est le dualisme qui sépare l'Homme de la Société, et les représente comme deux ennemis.

    ôté l'Archange-Fraternité, et de l’autre le Lucifer-Egoïsme, il y aura un gouvernement pour les mettre d'accord, des juges pour récompenser les vertus, des bour-reaux pour punir les crimes, une église pour nous réconcilier avec Dieu, un Dieu pour nous faire peur — et un commissaire de police pour nous arrêter.

    Londres, le 29 novembre 1854.

    __________

    ПЕРЕВОД

    ДУАЛИЗМ — ЭТО МОНАРХИЯ

    Отрывок

    Монархия и церковь имеют общую основу. Эта основа — дуализм, утвердившийся, установившийся, вечный антагонизм. Это животворящий дух и грубая материя; это благословляющий священнослужитель и мирянин, принимающий благословение; это осуждающий судья и обвиняемый, покоряющийся своей судьбе...

    Правительство никогда не должно отождествляться с народом — иначе оно перестанет существовать. Правительство — это провидение, это добрый пастырь; народ — это инертная масса, послушное стадо. Монархия, в сущности говоря, — это теократия. Наиболее монархическое понятие — это понятие Иеговы; без Иеговы могут еще существовать деспоты, но не монархи, не короли. Небесный владыка предполагает существование владыки земного и поддерживает его. Почему, в самом деле, людям не подчиняться единому, если вся природа, весь мир рабски послушны единому?

    Отсюда ясно следует, что для свободной социальной организации прежде всего требуется полностью стереть всякую грань между священнослужителем и мирянином, между народом и правительством. Монархия всегда любила приравнивать себя к небесному порядку; республика, более смиренная и совсем земная, должна уподобиться природе. Природа — это гармония и анархия, это особенное каждого отдельного существа и в то же время величайшее и наиболее совершенное всеобщее. Принцип природы полностью противоположен дуализму — это имманентность.

    Имманентность соединяет то, что разъединяется дуализмом; она не есть ни дух, ни материя, ни причина, отделенная от следствия, ни субстанция, отрешенная от своих проявлений; имманентность — это жизнь, одухотворяющаяся, с одной стороны, и кристаллизующаяся — с другой. Законы природы — не что иное, как самые условия бытия. В природе нигде не видно назойливого перста, указующего дорогу, повелевающего, спасающего, покровительствующего...

    Монархия представляет провидение, и как таковая она исполнена символов. Республика, как и природа, не является аллегорией, она есть вещь сама по себе, она ничего не «представляет», она — естественная организация общественной жизни, ее зрелое состояние. Человеческая автономия с момента ее признания не может быть передаваема; представительная республика — нечто вроде атеистической церкви — может служить лишь переходом от состояния монархического рабства к состоянию общественной свободы.

    Опыт политических республик ясно показал, что они были республиками лишь по названию, что они были лишь словом, desideratum[39]. Они только суверенитет народа; они, следовательно, не были его воплощением.

    Монархия должна быть основана на священном авторитете, на божественном освящении, по меньшей мере — на завоевании. Из этого авторитета, из этого освящения должна исходить вся правительственная иерархия, сообщая каждой ступени ее, каждой зоне относительно верховную, т. е. божественную власть. Я вижу священное миро, которым помазано чело монарха, на лбу каждого жандарма и каждого комиссара полиции. Обстановка чрезвычайно важна для монархии. Королевская порфира так же необходима королю, как ризы священнослужителю. Снимите облачение с папы, наденьте на него пальто — и с папством будет покончено.

    Монархическая власть всюду должна быть ощутима и должна каждую минуту напоминать подданным о своем покровительстве, о своем благоволении. Основное действие республики должно оставаться незаметным. Республика нуждается лишь в наличии явно необходимой социальной связи и естественных условий человеческого сообщества, — условий, настолько существенных, всеобщих, понятных, что без них само общество было бы невозможно. Эти условия обязательны не потому, что это республика, а потому, что это общество, потому, что человек не может их отвергнуть, не отказавшись от своего разума. Республика, потребовавшая большего, уже перестает быть подлинной республикой; ибо желать большего — это значит брать на себя правительственную инициативу, ставить себе определенную цель, признать за правительством право исправлять нас, воспитывать нас — все понятия глубоко монархические. Свободные люди двигаются сами, им не нужно ни перил, ни шпор.

    При монархии правительство заботится обо всем: об освещении, дренаже, ценах на продовольствие, о поощрении добродетели, о покровительстве искусствам. Уверить людей, что они до такой степени слабоумны, что не могут заниматься своими собственными делами, — в этом секрет всякого гувернементализма[40]. Наоборот, управление общественными делами, поскольку оно не будет выходить за пределы своей пассивной роли, чрезвычайно упростится. Три четверти дел, возложенных на правительство, будет делаться само собой, без ведома центральной администрации.

    Если монархия опирается на недоверие и презрение к человеку, то единственным догматом и упованием республики является вера в человеческую природу. Она рассматривает человека, подобно Аристотелю, как zoon politicon[41]. Эта вера в человека внушает страх. Моралист, священник, судья — все постарались убедить нас в том, что человек по природе своей негодяй. Если мы спим спокойно, то потому только, что знаем, что существует сильное правительство, которое бодрствует над нами с ружьем в руке, и что оно может наложить свою руку на каждого человека... основание, вполне достаточное, чтобы, наоборот, совсем не спать.

    Как! Неужели природа, которая была так логична во всех творениях, так хорошо приспособила всех животных к их среде и образу жизни, создала вдруг из человека нелепость, внушив ему инстинкт стадной жизни и отказав ему в то же время в качествах, необходимых для общественного существования? Если среди миллионов нормальных людей может найтись один урод физический или урод нравственный, то это еще не основание для того, чтобы отдать все человечество под надзор полиции. Если исследовать судебную статистику и исключить из нее все преступления фантастические, выдуманные законодателями, как и все преступления, вызванные общественным неустройством, то нельзя не поразиться великой нравственности народов и бесстыдству благочестивых клеветников, пугающих нас дьяволом, чтобы взыскать десятину, и человеком, чтобы взимать налоги.

    Человека изображают гораздо хуже, чем он есть, чтобы тем надежнее отдать его в руки правительства.

    Вечное подчинение человека обществу есть не что иное, как продолжение человеческих жертвоприношений в другой форме. Все тот же агнец гибнет, чтобы умилостивить гнев божий. Религия и законодательство возводят в принцип унижение личности. Они требуют отречения от личной воли в пользу воли безличной, абстрактной, непонятной, в пользу коллективного имени, мифа — Бога — Церкви — Государства — Общественного блага — Законодательного собрания — Всеобщего голосования.

    Это совершенно по-христиански и вполне монархично.

    Христианство, религия противоречий по преимуществу, религия «синтеза противоположностей», развило теорию поглощения личности абсолютом и создало целую систему (и очень последовательную) морального самоубийства.

    Одна из отличительных черт христианства — его постоянное противоречие природе и преднамеренное смешение каждого понятия с диаметрально ему противоположным.

    Это — равенство, но перед богом.

    — бессмертие, но после смерти.

    Это — монотеизм, но в троице.

    ‒ полного отречения от свободы. Играя всегда на антитезах, она проповедует свободное подчинение, добровольную нищету, сладострастие воздержания[42], наслаждение самоотречением. Извратив таким образом все простые понятия, она, естественно, достигла того, что заставила нас благословлять руку, которая бьет нас (сжигая в то же время ту, которая била ее).

    Мир, снова сделавшись официально светским, вместо любви к ближнему — любовь к человечеству; вместо того чтобы сказать «это предписано», воскликнули «эmo принято». Эта мораль требует от человека той покорности и тех же жертв, что и религия, не предоставляя ему в то же время награды в виде мечты о рае. В этом смысле она более чиста, чем прежняя религия, но и более нелепа.

    — это смерть, церковь имела право сделать нам жизнь тяжелой. Но политическая и рационалистическая мораль никогда нам не говорила, для чего каждый должен жертвовать собой и кто воспользуется жертвой, предписанной всем.

    Современный дуализм есть не что иное, как христианство, возвысившееся до логической сферы, — христианство, освобожденное от откровения, традиции, мифа, поэзии; это метафизика католической догмы. Религия имела тайны; это занимало умы. Светский дуализм приподнял завесу и оставил громадную пустоту, не давая ни утешения, ни награды.

    В основе всех этих словопрений дуализма лежит антагонизм между добрым творцом и никуда негодным творением. Это не что иное, как перевод на абстрактный язык тайны искупления. Основная сущность, как мы уже это видели, состоит в раздвоении, в вынужденном постоянном разделении того, что едино и неделимо старается победить одно посредством другого, победить тело духом, временное вечным. Pereat mundus et fiat justitia[43].

    Иисус Христос спасает только дух; тело он поражает, плоть он порабощает. Апостол Фома имел полное основание сомневаться в воскресении тела.

    Разделив человека на два существа: одно — идеальное, ангельское, чистое, невозможное, другое — грубое, опустившееся, скотское и, к сожалению, слишком возможное, — христианство сбило с толку моральный здравый смысл бедных смертных. Человек не мог сделаться ни бесплотным ангелом, ни избавиться от плоти, которую его учили презирать. Он насильственно приучился жить в постоянной борьбе своей совести с самим фактом своего существования. Он утешался искренностью периодического раскаяния и оправдывался слабостью своей нечестивой натуры. Церковь торопилась принимать извинения и давать отпущения грехов: этим она обретала легкое средство приводить в равновесие богобоязненную совесть и умиротворять взволнованные души. Она боялась, что в противном случае отчаяние может натолкнуть людей на мысли другого рода, от которых будет невозможно так легко избавиться полным отпущением всех грехов. Люди привыкли к этой богобоязненной лжи, к этому полунаивному и полутрусливому лицемерию. Они перенесли его из исповедальни на

    Это торжественное построение воскресной морали, эта напыщенная фразеология остается в силе лишь благодаря молчаливому соглашению о снисхождении и пощаде, напоминающему соглашение, поддерживающее республику Сан-Марино. Оно опирается на крайнюю слабость характера современного человека. Мы не смеем нападать на эту мораль из ложного стыда, вследствие порабощенности нашей совести, из страха быть обвиненными в безнравственности, эгоизме, индивидуализме, материализме. Мы слышим, как повторяются вороха правил морали, мы сами их повторяем, не придавая им реального значения, но не протестуя против них, — прекрасный способ увековечивать заблуждения. Так естествоиспытатели говорят из вежливости о провидении, а поэты взывают к Аполлону и музам.

    Привычка к этой незначительной условной лжи настолько присуща всем, что смелость человека, громко заявляющего о своих сомнениях и недоумениях, нас удивляет и оскорбляет. Мы чувствуем себя задетыми, подобно смиренному подданному короля, чувствующему себя оскорбленным, когда непочтительно говорят о его господине. Чтобы не возбуждать такого негодования, мы изобретаем официальный язык; мы взаимно обманываем друг друга; по крайней мере, мы делаем вид, что обмануты. Мы обманываем главным образом наших детей, так же, как нас обманывали наши отцы, и так же, как наши дети будут обманывать своих детей... если не вмешается революция.

    Разве это не называется вводить в заблуждение чужие умы и свой собственный, повторяя ежеминутно, что человек не должен думать о себе, что он должен жить только более сладостной и более прекрасной, чем «умереть за родину?» Умереть за свою идею — великое достойное дело, но это вовсе не счастье; это трагический и очень печальный жребий; а между тем мы так привыкли к этому декламаторскому жаргону, что почти так же трудно найти человека, погибающего за идею, как человека, смеющего сказать, что высшее счастье вовсе не в том, чтобы погибнуть по каким бы то ни было мотивам.

    Карнавал прошел, наступил великий пост — сбросим маски. Надо, чтобы люди громко признали свои поступки. Мало отрицать втихомолку, нам необходимо признание, необходимо вещающее, обобщающее, подтверждающее.

    Дуализм настолько проник в наши мысли, в нашу манеру смотреть на вещи, что мы должны сделать большое усилие, чтобы просто — и в то же время кажется, будто мы легко воспринимаем самые нелепые вещи — как, например, существование души без тела. Haш язык — язык дуалистический; наша фантазия не знает других образов, других метафор, кроме дуалистических.

    В течение пятнадцати веков все, что училось, проповедовалось, писалось, ‒ все было пропитано дуализмом. В конце XVI века мы видим людей, начинающих сомневаться в дуализме; но большинство, даже сомневаясь, продолжает пользоваться дуалистической фразеологией — как, например, Бэкон.

    После энциклопедистов, после Юма и Канта в позитивные науки стал проникать человеческий язык; что касается этики, то там господствовал и поныне господствует дуализм.

    Мораль, которую нам проповедуют, стремится лишь к тому, чтобы уничтожить личность, сделать из индивида тип, алгебраического человека, лишенного страстей. Изобретают невозможные обязанности, добродетели, оскорбляющие природу, — поэтому их лишь принимают, никогда не применяя на практике. Это практическое отрицание чрезвычайно важно. Уважая пример святых — этих «ультра религии», — люди продолжают идти своим путем, меньше всего думая сделаться пустынниками или отшельниками.

    Нужно, наконец, чтобы наши моралисты объяснялись, чтобы они поведали нам свои доводы; их священное негодование ничего не говорит нашим ожесточившимся сердцам.

    — подобно тому, как мы не понимаем человека без чувства социальности.

    Человек, любящий только самого себя, чудовищен так же, как человек, любящий всех,

    Мы хотим быть свободными, счастливыми; мы хотим быть любимыми, потому что мы эгоисты. Любят всегда для себя, никогда для других.

    Проповедь индивидуализма означала революционное пробуждение человечества, усыпленного эфиром католицизма.

    — братство никогда не поглотит его, — а в том, чтобы найти возможность соединения этих двух великих элементов человеческой жизни в гармонию, где они могли бы помогать друг другу, вместо того чтобы терзать друг друга, как это делается в христианском мире.

    Двумя великими провозвестниками новой морали были Сен-Симон и Фурье; один отомстил за плоть, другой за страсти.

    Больше свободы, больше веры в природу — и поменьше наставлений! Мораль, заставляющая меня брататься со всем миром, возводящая в догму любовь к человечеству, не может поддерживаться серьезно; ибо нет оснований ни любить, ни ненавидеть кого-нибудь лишь потому, что он существует. Христианство, по крайней мере, не останавливалось на таких безделицах, оно гордо повелевало любить врагов более самого себя. В течение восемнадцати веков восхищались величием этого положения — пора его понять. Почему, собственно говоря, человек обязан любить именно тех, кого он ненавидит? Или почему надо оставаться врагом людей, которые так любезны?..

    — любить так естественно для него, что он будет много любить, но иногда он будет и ненавидеть; и только тогда его любовь будет ценна. Доброжелательность — в характере общественного существа, зачем же оскорблять это чувство, предписывая человеку делать то, что он сам хочет. Бывают такие моралисты, для которых добродетели настолько отвратительны, что, на их взгляд, большой заслугой является следовать им. Последняя форма рабства — это дуализм, отделяющий человека от общества и изображающий их как двух врагов.

    — Люцифер-Эгоизм, будут существовать правительство, чтобы их примирять, судьи, чтобы награждать добродетель, палачи, чтобы наказывать за преступления, церковь, чтобы примирять нас с богом, бог, чтобы внушать нам страх, и комиссар полиции, чтобы нас подвергать аресту.

    Лондон, 29 ноября 1854 г.

    Примечания

    Впервые опубликовано на французском языке в «Almanach de l’exil pour 1855», pp. 179—189. Подпись: Alexandre Hertzen. По-русски (в переводе А. И. Рубашевой) впервые напечатано в «Звеньях», № 1, М.—Л., 1932, стр. 156—166.

    Печатается по тексту «Almanach de l’exil». Автограф неизвестен.

    Стр. 220, строка 8: en faveur d’une autonomie impersonnelle <в пользу воли безличной> вместо: en faveur d’une autonomie unipersonnelle <в пользу воли, выраженной в одном лице>

    «Alnianach de l’exil» издавался на острове Джерси группой французских эмигрантов, органом которой являлась газета «L’Homme». В 1853—1855 гг. в «L’Homme» неоднократно появлялись произведения Герцена («Русское крепостничество», «Старый мир и Россия», «Народный сход...» и др.), в 1854 г. Герцен опубликовал известное письмо к редактору «L’Ногате» Ш. Рибейролю. В «Almanach de l’exil» статья Герцена была напечатана вместе с произведениями Рибейроля, Феликса Пиа, Луи Блана, Виктора Гюго, его сына Шарля Гюго, Телеки, Руге и др.

    «Дуализм — это монархия» представляет собой вариант и в то же время контаминацию двух произведений Герцена, вернее — отрывков из них. Эти произведения — одиннадцатое письмо из «Писем из Франции и Италии», датированное 1 июня 1849 г., и глава из книги «С того берега» — «Omnia mea mecum porto», датированная 3 апреля 1850 г. Из одиннадцатого письма использована первая половина, посвященная сопоставлению монархии и республики (см. т. V наст. изд., стр. 179—184), из главы «Omnia mea mecum porto» — в основном страницы, посвященные соотношению личности и общества и вопросам морали (ср. т. VI наст. изд., стр. 125—132).

    В 1854 г. Герцен подготовлял и частично перерабатывал «Письма из Франции и Италии» и «С того берега» для издания на русском языке (первое русское издание «Писем из Франции и Италии» вышло в ноябре 1854 г., «С того берега» — в январе 1855 г.); возможно, что в процессе этой работы и возникла статья для «Almanach de l’exil» (Герцен датировал ее 29 ноября 1854 г.).

    «Дуализм ‒ это монархия» в сжатом виде содержит основные положения, которые Герцен развивал в своих работах конца 40-х — начала 50-х годов: мысль о том, что настоящей республикой является только «социальная республика», сопоставление принципов монархического управления с церковной догматикой и с идеалистическим дуализмом, суровая критика буржуазной и официально церковной этики, которой противопоставляется «высокий эгоизм», — теория, основанная на вере в добрую природу человека, в то, что свободному, социально не угнетенному человеку свойственно будет гармоническое сочетание общественных интересов с личными.

    Апостол Фома имел полное основание сомневаться в воскресении тела. — По евангельскому преданию, апостол Фома не поверил в воскресение Христа: «... Если не увижу на руках его ран от гвоздей, и не вложу перста моего в раны от гвоздей, и не вложу руки моей в ребра его, не поверю» (Евангелие от Иоанна, гл. XX, 25).

    ... республику Сан-Марино. — Сохранявшее формальную независимость микроскопическое государство Сан-Марино, расположенное в средней Италии, занимало пространство в 62 кв. км.

    — Сивиллами в древней Греции назывались странствующие пророчицы. Сивиллины книги у римлян — оракулы, сборники изречений, к которым обращались за советами и предсказаниями.

    ... этих «ультра религии»... — Во Франции в период Реставрации «ультра» («ultras») называли ультрароялистов, крайних приверженцев старого режима.

    Жоко — из породы жоко (действие разыгрывалось в лесах Южной Америки); повесть заканчивалась гибелью самоотверженной «героини». На этой основе Рошфор и Габриель написали в 1825 г. пьесу «Жоко, или Бразильская обезьяна». Эта пьеса пользовалась огромным успехом, благодаря изобретательной игре актера, выступавшего в обезьяньей шкуре.

    ... в эгоизме вольтерианцев больше братства, чем в братстве учеников Руссо. — Под учениками Руссо Герцен подразумевает здесь, по-видимому, якобинцев. Страстным почитателем Руссо был Робеспьер.

    ... один отомстил за плоть, другой за страсти. — Герцен имеет в виду борьбу ceн-симонистов за новую мораль и провозглашенное ими «оправдание плоти», а также учение Фурье о страстях, подробно развитое им в сочинении «Новый промышленный и общественный мир, или Изобретение метода привлекательной и естественной индустрии, организованной по сериям, построенным на страстях».

    à son ami St. Grégoire-de-Nazianze.

    [39] желаемым (лат.). — Ред.

    [40] самовластия (франц. gouvernementalisme). — Ред.

    Ред.

    [42] Выражение св. Василия Великого и письмо к его другу св. Григорию Назианскому.

    Ред.

    Раздел сайта: