Поиск по творчеству и критике
Cлово "MAI"
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Часть текста: malentendus que les nouvelles ordonnances ont fait naître parmi les paysans, il répond par la mitraille; aux refus des étudiants d'obtempérer à de puériles exigences — par les casemates et l'exil: les condamnations pour délits politiques recommencent. Le 14 décembre 1861, le poète Mikhaïlov est condamné aux travaux forcés, pour avoir adressé à la jeunesse un appel qui n'a eu aucune suite. La société, ce qui est peut-être plus étonnant, commence aussi à murmurer. Elle semble fatiguée de la liberté, avant même de l'avoir obtenue. Elle en craint les excès, avant d'en avoir eu la jouissance. La première effervescence passée, tout tend au calme plat. Il ne fallait qu'un prétexte pour entrer en pleine réaction, La police le fournit. Pour sortir de l'impasse, elle frappe un grand coup, à l'antique et rejette sur les «rouges», les «socialistes» et la jeunesse en général, l'incendie d'un quartier de Saint-Pétersbourg qu'elle n'a pas su éteindre, et auquel peut-être...
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Часть текста: et articles sur Ryléieff, Bestoujeff, N. Mouravioff, l'Empereur Alexandre 1er et V. Karazine, insérés dans l'Etoile Polaire, etc., etc. Le mouvement politique non officiel et gouvernemental, ne date réellement, en Russie, que du règne d'Alexandre I er , et principalement de 1812. Les dernières années du règne de Catherine II, l'atmosphère de Saint-Pétersbourg était lourde et suffocante; c'était une atmosphère senile, invalide, dans laquelle on sentait partout la vieille femme dépravée, naguère encyclopédiste, maintenant terrifiée devant la Révolution française, et trahissant toutes ses convictions, comme elle trahissait tous ses amants. Autour du trône silence complet, oriental, çà et là il y avait des loges maçonniques, des martinistes; elle commençait déjà à les poursuivre. Çà et là quelques boutades libérales, même un livre entier, le célèbre Voyage de Pétersbourg à Moscou, par Radichtcheff, qu' prêchait l'émancipation des paysans etl'horreur de l'absolutisme. Elle exila l'auteur en Sibérie. C'est tout; pas d'ensemble, pas de suite, de concentration de forces, d'organisation. La grande folie de Paul I er était la haine de la révolution et la crainte que ses principes ne pénétrassent dans son empire. L'intelligence s'arrêta durant son règne, la pensée était paralysée. Le complot tramé contre lui et sa mort ne prouvent pas ]e contraire. Ce complot n'avait aucune...
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Часть текста: des aliénés dans lequel nous vivons – en un monde rationnel. Ce titre rappelle à son biographe le propos suivant tenu par un malade enfermé à Bedlam: «Tout le monde me prend pour un fou, – disait-il, – moi j’ai la même opinion de tout le monde; malheureusement la majorité n’est pas de mon côté». Cela explique très bien le titre d’Owen et jette une grande lumière sur la question. Nous sommes convaincus que la portée de cette comparaison a échappé au sévère biographe. Il a voulu seulement insinuer qu’Owen était fou – et nous ne voulons pas le contredire, – mais cela n’est pas une raison pour penser que tout le monde ne l’est pas. Si Owen était fou – ce n’est nullement parce que le monde le pensait tel, et que lui-même le pensait de tout le monde. Mais bien parce qu’Owen – connaissant qu’il demeurait dans une maison des aliénés – parlait soixante ans de suite aux malades – comme s’ils étaient parfaitement sains. Le nombre des malades n’y fait absolument rien. La raison a sa justification, son criterium ailleurs – elle ne se soumet jamais à la majorité des voix. Si toute l’Angleterre, par ex., se prenait de croire que les «mediums» évoquent les esprits des défunts – et Faraday lui seul le nierait – la vérité et la raison seraient de son côté et non du...
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Часть текста: dans lequel vous vivez; mais déjà votre âme l'a quitté pour s'orienter et se recueillir en elle-même. Vous êtes ainsi arrivé au même point que moi, qui me suis éloigné d'un monde incomplet, livré encore au sommeil de l'enfance et n'ayant pas conscience de lui-même. Vous vous sentiez à l'étroit au milieu de ces murs noirâtres, crevassés par le temps et menaçant ruine de toutes parts; j'étouffais, de mon côté, dans cette atmosphère chaude et humide, au milieu de cette vapeur calcaire d'un édifice inachevé: on ne saurait vivre dans un hôpital ni dans une crèche. Partis de deux extrêmes opposés, nous nous rencontrons au même point. Etrangers dans notre patrie, nous avons trouvé un terraia commun sur une terre étrangère. Ma tâche, il faut l'avouer, a été moins pénible que la vôtre. A moi, fils d'un autre monde, il m'a été facile de m'affranchir d'un passé que je ne connaissais que par ouï-dire et dont je n'avais aucune expérience personnelle. La position des Russes, à cet égard, est très remarquable. Nous sommes moralement plus libres que les Européens, et ce n'est pas seulement parce que nous sommes affranchis des grandes épreuves à travers lesquelles se développe l'Occident, mais aussi parce que nous n'avons point de passé qui nous maîtrise. Notre histoire est pauvre, et la...
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Часть текста: sans s'en rendre compte. Certainement, ce ne sont pas les peuples qui périront, mais les Etats, mais les institutions romaines, chrétiennes, féodales et jusle-milieu-parlementaires, monarchiques ou républicaines, peu importe. L'Europe doit se transformer, se décomposer, pour entrer eu nouvelles combinaisons. C'est ainsi que le monde romain se transforma en Europe chrétienne. Il cessa d'être lui-même; il n'entra que comme un des éléments — les plus actifs — dans ia constitution du nouveau monde. Jusqu'à nos jours, le monde européen n'a subi que des réformations; les bases de l'Etat, moderne restaient intactes: on continuait sur le même fond en améliorant les détails. Telle a été la réforme de Luther, telle la Révolution de 1789. Telle ne sera pas la Révolution sociale. Nous sommes arrivés à la dernière limite du replâtrage; il est impossible de se mouvoir dans les anciennes formes sans les faire éclater. Notre idée révolutionnaire est complètement incompatible avec l'état de choses existant. L'Etat, basé sur l'idée romaine de l'absorption de l'individu par la société, sur la sanctification de la propriété accidentelle et monopolisée, sur une religion consacrant le dualisme le plus absolu (même dans la formule révolutionnaire Dieu et le Peuple), — n'a rien à donner l'Avenir que son cadavre, que ses éléments chimiques émancipés par sa mort. Le socialisme, c'est la négation de tout ce que la République politique a conservé de la vieille société. Le socialisme, c'est la religion de l'homme, la religion terrestre, sans ciel: c'est la société sans gouvernement, c'est l'accomplissement du...
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Часть текста: au Collège de France Cette lettre, imprimée à Nice en 1851, n'a jamais eu de circulation qu'en Piémont et en Suisse. Presque toute l'édition a été saisie à Marseille par la douane, qui a oublié de la renvoyer, sans égard aux réclamations. Les temps ont changé; pourtant, nous pensons que cette lettre ne sera pas dénuée d'intérêt pour le public. Le célèbre historien a publié sur cette lettre, dans l'Avènement, un article plein de sentiments de bienveillance et de sentiments d'amitié personnelle pour l'auteur [55] . Monsieur, Vous êtes trop haut placé dans l'estime générale, vos paroles sont accueillies par la démocratie européenne avec trop de confiance que votre noble plume vous a si justement conquise, pour qu'il me soit permis, dans une cause qui touche a mes convictions les plus profondes, de laisser sans réponse la caractéristique du peuple russe que vous faites dans votre beau travail sur Kosciusko [56] . Cette réponse est d'autant plus indispensable, qu'il est temps de faire voir à l'Europe qu'en parlant actuellement de la Russie, ce n'est plus d'un absent, d'un éloigné, d'un muet que l'on parle. Nous sommes présents, nous qui avons quitté la Russie avec le seul but de faire retentir en Europe le libre verbe russe. La parole devient pour nous un devoir, quand un homme, appuyé sur une grande et légitime autorité, vient de nous dire que: «il affirme, qu'il jure, qu'il prouvera que la...
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Часть текста: Le retour aux idées nationales conduisait naturellement à une question dont le simple énoncé contenait déjà la réaction contre la période de Pétersbourg. Ne faut-il pas ohercher une issue à la déplorable situation dans laquelle nous nous voyons, en nous rapprochant du peuple que nous méprisons sans le connaître? Ne fallait-il pas revenir à un ordre de choses plus conforme au caractère slave et quitter la voie de la civilisation exotique et forcée? Question grave et d'un intérêt actuel. Mais à peine fut-elle posée, qu'il se trouva un groupe d'hommes, qui, donnant de suite une solution positive, formèrent un système exclusif dont ils firent, non seulement une doctrine, mais une religion. La logique de la réaction est rapide comme celle des révolutions. La plus grande erreur des Slavophiles fut d'avoir vu une réponse dans la question même, et d'avoir confondu la possibilité avec la réalité. Ils pressentaient qu'ils...
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Часть текста: prêt à voiler encore une fois les «droits de l'homme», que l'on a oubliés, et à suspendre la liberté que l'on n'a plus, pour veiller au «Salut de la civilisation» menacée et — refouler ces Attilas en herbe et ces Alaric futurs, au delà du Volga et de l'Oural. Le danger est si grand qu'on a hasardé de proposer à l'Autriche de donner la main qui lui reste — à la Prusse, qui a amputé l'autre... que l'on a conseillé à tous les Etats d'entrer dans une sainte ligue d'un despotisme militaire contre l'empire des tzars. On écrit des livres, des articles, des brochures en français, allemand, anglais; on prononce des discours, on fourbit les armes... et la seule chose que l'on omet, c'est Гétude sérieuse de la Russie. On se borne au zèle, à la ferveur, à l'élévation des sentiments. On croit que,si l'on plaint la Pologne — on connaît la Russie. Cet état de choses peut amener des conséquences graves, de grandes fautes, de grands malheurs, sans parler du malheur très réel — d'être dans une complète erreur. Il y a peu de spectacles plus tristes et plus navrants que celui d'une...
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Часть текста: avons fait encore un pas en avant: les vieux vers la tombe, les jeunes vers la virilité. Encore une fois le vieux monde a été ébranlé d’une extrémité à l’autre; de nouvelles fissures se sont ouvertes; l’édifice séculaire a encore une fois craqué et s’est de nouveau et de plus en plus affaissé, et tout cela parce qu’un enthousias te, voyant le malheur de son pays, s’est avisé de jeter sous la voiture de l’homme qu’il en croyait coupable, une bombe fulminante qui ne l’a pas atteint. A l’Angleterre elle-même le pied a glissé; mais, heureusement, elle s’est redressée aussitôt. Maintenant les journaux absolutistes ne parlent que d’une alliance ultra-monarchique contre l’Angleterre, — chose extrêmement naturelle et que l’on devait prévoir. On est allé jusqu’à présumer que dans cette conspiration despotique la Russie figurera à côté de la France. Nous ne le croyons pas, mais si cela était, ce serait une absurdité historique, qui, à elle seule, suffirait à montrer dans toute son étendue l’incapacité flagrante du gouvernement tel qu’il est aujourd’hui constitué en...
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Часть текста: (О развитии революционных идей в России). V. La littérature et l"opinion publique après le 14 décembre 1825 ( V. Литература и общественное мнение после 14 декабря 1825 года ) V. La littérature et l'opinion publique après le 14 décembre 1825 Les vingt-cinq années qui suivent le 14 (26) décembre sont plus ditficiles à caractériser que toute l'époque écoulée depuis Pierre Ier. Deux courants en sens inverse, l'un à la surlace, l'autre à une profondeur où on le distingue à peine, embrouillent l'observation. A l'apparence, la Russie restait immobile, elle paraissait même reculer; mais, au fond, tout prenait une face nouvelle, les questions devenaient plus compliquées, les solutions moins simples. A la surface de la Russie officielle, «de l'empire des façades», on ne voyait que des pertes, une réaction féroce, des persécutions inhumaines, un redoublement de despotisme. On voyait Nicolas entouré de médiocrités, de soldats de parades, d'Allemands de la Baltique et de conservateurs sauvages, lui-même méfiant, froid, obstiné, sans pitié, sans hauteur d'âme, médiocre comme son entourage. Immédiatement au-dessous de lui se rangeait la haute société qui, au premier coup de tonnerre qui éclata sur sa...