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    Cлово "GESTE"


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    1. Другие редакции. Былое и думы
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    2. Наброски
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    3. La Russie (Россия)
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    4. A l’illustre sénat de la ville libre de Francfort- sur-le-Mein (Прославленному сенату вольного города Франкфурта-на-Майне)
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    5. Герцен А. И. - Гервегу Г., 18 (6) января 1850 г.
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    6. Prolegomena
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    Примерный текст на первых найденных страницах

    1. Другие редакции. Былое и думы
    Входимость: 1. Размер: 63кб.
    Часть текста: парохода «Ville de Marseille», шедшего из Генуи. Море было в движении (houleuse) – но вовсе не бурно. Ночь была месячная. Удар был так силен, что железный «Ville de Marseille» буквально расселся на две части и минут через десять пошел ко дну. Пассажиры большей частью спали в каютах, когда случился удар, многие там и погибли не выходя. Шпилман – рассказывала горничная – услышав шум, бросился наверх и закричал, чтоб Колю одевали. Когда моя мать взошла на палубу, гибель была очевидна; лодка с «Марселя» бросила веревку, Шпилман ее взял, горничная держала ребенка на руках – в это время сильная волна покачнула мою мать – она только успела сказать: «Спасайте ребенка, спасайте ребенка!» – ее не видали больше. «Давайте его сюда», – кричал Шнилман горничной, но та, оцепенелая от страха, не делала ни шагу. «Тогда он оставил веревку, – говорит англичанин в своей статье, – пароход начинал тонуть, и, видя, что он не можкет больше достать веревку, – я схватил ее и бросился на лодку». «С таким удивительным самоотвержением погиб отец, желая спасти своего сына!» – прибавляет англичанин, думая, что Коля был его сын. Бедный, бедный Шпилман… <Рассказ о семейной драме>. 3 мая 1855 Сегодня 3 мая – три года тому назад в этот день были у нас похороны. …Тридцатого апреля вечером она велела подать себе...
    2. Наброски
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    Часть текста: нашу встречу печально, но полно, с 9 апреля до 4 мая. Пора опять за работу. Трудно, прогулявши целую неделю, начинать в Фомин понедельник буднишнюю жизнь. Небольшая черта в счете напомнила мне, что праздник прошел, и я снова тороплюсь в чистилище труда и работы. 5 мая 1856. Ровно месяц тому назад поздно вечером я сидел с двумя-тремя приятелями, пришедшими встретить мое рождение — начало сорок четвертого года. Я случайно взглянул на руку и смешался — мое серебряное обручальное кольцо с надписью «Н. Г. 1838, мая 9», которое я ношу с того времени, сломилось. Я не мистик и не люблю мутить мысли предчувствиями, но на этот раз сломанное кольцо навело на меня раздумье. Не прошло еще месяца, и этот сорок четвертый год оказался одним из важнейших; в самом деле, это начало выхода — кольцо разнимается. 9 апреля мы вставали из-за завтрака, как вдруг Тата сказала: «Какая-то карета остановилась у нашей решетки, и с чемоданам<и>». Я уверен был, что это ошибка, потому что не ждал никого. Это был Ог<арев> и Н<аталья> Ал<ексеевна>, — но все поразительное, неожиданное этого свидания было покрыто двумя черными флерами — смерть Н<атали>, с одной стороны, с другой — страшно болезненное выражение лица О<гарева>. Первая мысль, после удивления, шума и нервного оглушения: «Он очень...
    3. La Russie (Россия)
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    Часть текста: russes sur l'histoire des événements contemporains: les voici. Je vous les adresse de bon cœur. Vous n'y trouverez rien de neuf. Ce sont là des sujets, sur lesquels nous nous sommes si souvent et si tristement entretenus, qu'il serait difficile d'y rien ajouter. Votre corps, il est vrai, tient encore à ce monde inerte et décrépit dans lequel vous vivez; mais déjà votre âme l'a quitté pour s'orienter et se recueillir en elle-même. Vous êtes ainsi arrivé au même point que moi, qui me suis éloigné d'un monde incomplet, livré encore au sommeil de l'enfance et n'ayant pas conscience de lui-même. Vous vous sentiez à l'étroit au milieu de ces murs noirâtres, crevassés par le temps et menaçant ruine de toutes parts; j'étouffais, de mon côté, dans cette atmosphère chaude et humide, au milieu de cette vapeur calcaire d'un édifice inachevé: on ne saurait vivre dans un hôpital ni dans une crèche. Partis de deux extrêmes opposés, nous nous rencontrons au même point. Etrangers dans notre patrie, nous avons trouvé un terraia commun sur une terre étrangère. Ma tâche, il faut l'avouer, a été moins pénible que la vôtre. A moi, fils d'un autre monde, il m'a été facile de m'affranchir d'un passé que je ne connaissais que par ouï-dire et dont je n'avais aucune expérience personnelle. La position des Russes, à cet égard, est très remarquable. Nous sommes moralement plus libres que les Européens, et ce n'est pas seulement parce que nous sommes affranchis des grandes épreuves à travers lesquelles se développe l'Occident, mais aussi parce que nous n'avons point de passé qui nous maîtrise. Notre...
    4. A l’illustre sénat de la ville libre de Francfort- sur-le-Mein (Прославленному сенату вольного города Франкфурта-на-Майне)
    Входимость: 1. Размер: 33кб.
    Часть текста: du chemin de fer, les feuilles d’un journal russe que je rédige à Londres et, sans motif, sans enquête, sur un simple commandement du résident russe, en a prohibé la vente. Des actes de soumission humiliante et de brutalité internationale pareils à celui-ci ont été accomplis par des rois affectés de maladie mentale et de jésuitisme, par des princes... infinitésimaux; mais on ne s’ attendait pas à tant de servilité de la part d’ une ville libre et située sur les bords du Mein. Qui donc commande, règne et gouverne à Francfort: vous, Patres conscripti , ou le résident russe? — Si c’est M. Fonton, je vous laisserai en paix — sans pourtant m’adresser à lui. Dans le doute — et n’ayant pas encore lu la promulgation officielle de l’annexion de Francfort aux Provinces Baltiques — je me vois forcé d’en appeler aux autorités constitués. Et d’abord, je me crois obligé de vous faire remarquer que la gravité du fait ne consiste pas dans la prohibition d’une petite feuille. La parole, la pensée, persécutées dans l’Europe continentale, ne pouvaient s’attendre à trouver à Francfort une Saragosse de la liberté de la presse. Mais, remarquez-le, de grâce! jusqu’à présent — même pendant le long règne de Nicolas en Allemagne — on connaissait le contenu des imprimés que l’on persécutait. Patres conscripti! Etes-vous dans ce cas? Je vous le demande, sur votre honneur. — Quels sont les...
    5. Герцен А. И. - Гервегу Г., 18 (6) января 1850 г.
    Входимость: 1. Размер: 14кб.
    Часть текста: qui passa par ma poitrine — une crise, mais nous pouvons à présent, après nous avoir heurtés, commencer une seconde existence, qui, peut-être, sera basée sur une sympathie encore plus large. N’avez-vous donc jamais remarqué que chaque fois lorsque nous passâmes des soirées entières avec vous en parlant de la politique, jusqu’aux calembours — nous étions tellement d’accord, même en disputant — que chacun dévelop la pensée de l’autre? Et tout le contraire, lorsque les questions devenaient psychologiques, individuelles, ici nous nous heurtions toujours, — chez moi un réalisme serein, un humanisme sympathique l’emportait toujours, — chez vous non. Cela serait. encore une différence individuelle, mais je voyais là-dessous un élément de sûreté égoïstique — qui me faisait monter le sang à la tête. Peut-être j’exagérais quelquefois — mais j’en souffrais d'autant plus  — que j’avais déjà rencontré le même élément (sous une forme moins anguleuse et peut-être moins irritante, — mais plus implacable) — dans Natalie. De vous trios — ne m’en voulez point — с’est le seul Ogareff qui ne m’а jamais froissé. Lorsque j’ai vu que cet élément prenait le dernier temps chez vous de plus en plus racine, lorsque j’ai vu que N commençait à partager même la théorie — atroce (passez-moi le mot), sophistique en faveur de sa propre personne, je sentis qu’il fallait parler. Nous avons parlé à Berne. Vous m’avez confondu par...
    6. Prolegomena
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    Часть текста: du silence. Le spectre russe, exploité après 1848 par Donoso Cortès en laveur du catholicisme, apparaît avec une nouvelle vigueur dans le camp opposé. On est prêt à voiler encore une fois les «droits de l'homme», que l'on a oubliés, et à suspendre la liberté que l'on n'a plus, pour veiller au «Salut de la civilisation» menacée et — refouler ces Attilas en herbe et ces Alaric futurs, au delà du Volga et de l'Oural. Le danger est si grand qu'on a hasardé de proposer à l'Autriche de donner la main qui lui reste — à la Prusse, qui a amputé l'autre... que l'on a conseillé à tous les Etats d'entrer dans une sainte ligue d'un despotisme militaire contre l'empire des tzars. On écrit des livres, des articles, des brochures en français, allemand, anglais; on prononce des discours, on fourbit les armes... et la seule chose que l'on omet, c'est Гétude sérieuse de la Russie. On se borne au zèle, à la ferveur, à l'élévation des sentiments. On croit que,si l'on plaint la Pologne — on connaît la Russie. Cet état de choses peut amener des conséquences graves, de grandes fautes, de grands malheurs, sans parler du malheur très réel — d'être dans une complète erreur. Il y a peu de spectacles plus tristes et plus navrants que celui d'une obstination senile, qui se détourne de la vérité — par une fatigue d'esprit, par une crainte de troubler un parti pris. Gœthe a remarqué que les vieux savants perdent avec les années l'instinct de la réalité, le talent ...