Поиск по творчеству и критике
Cлово "CLE"
Входимость: 19. Размер: 79кб.
Входимость: 14. Размер: 112кб.
Входимость: 13. Размер: 102кб.
Входимость: 11. Размер: 101кб.
Входимость: 11. Размер: 77кб.
Входимость: 10. Размер: 88кб.
Входимость: 9. Размер: 95кб.
Входимость: 7. Размер: 134кб.
Входимость: 7. Размер: 109кб.
Входимость: 7. Размер: 15кб.
Входимость: 7. Размер: 54кб.
Входимость: 6. Размер: 114кб.
Входимость: 5. Размер: 7кб.
Входимость: 5. Размер: 88кб.
Входимость: 5. Размер: 3кб.
Входимость: 5. Размер: 49кб.
Входимость: 5. Размер: 4кб.
Входимость: 4. Размер: 13кб.
Входимость: 4. Размер: 9кб.
Входимость: 4. Размер: 39кб.
Входимость: 4. Размер: 7кб.
Входимость: 4. Размер: 3кб.
Входимость: 4. Размер: 33кб.
Входимость: 3. Размер: 18кб.
Входимость: 3. Размер: 41кб.
Входимость: 3. Размер: 9кб.
Входимость: 3. Размер: 4кб.
Входимость: 3. Размер: 3кб.
Входимость: 3. Размер: 25кб.
Входимость: 3. Размер: 48кб.
Входимость: 3. Размер: 85кб.
Входимость: 3. Размер: 9кб.
Входимость: 3. Размер: 32кб.
Входимость: 2. Размер: 138кб.
Входимость: 2. Размер: 6кб.
Входимость: 2. Размер: 7кб.
Входимость: 2. Размер: 6кб.
Входимость: 2. Размер: 73кб.
Входимость: 2. Размер: 8кб.
Входимость: 2. Размер: 3кб.
Входимость: 2. Размер: 29кб.
Входимость: 2. Размер: 11кб.
Входимость: 2. Размер: 76кб.
Входимость: 2. Размер: 11кб.
Входимость: 2. Размер: 79кб.
Входимость: 2. Размер: 101кб.
Входимость: 2. Размер: 12кб.
Входимость: 2. Размер: 44кб.
Входимость: 2. Размер: 68кб.
Входимость: 1. Размер: 12кб.
Примерный текст на первых найденных страницах
Входимость: 19. Размер: 79кб.
Часть текста: comme un Etat organisé d'une toute autre manière que les Etats d'Occident. Le gros de la population appartenait à une race homogène, disséminée sur un territoire très vaste et très peu habité. La distinction qu'on trouve partout ailleurs entre la race conquérante et les races conquises ne s'y rencontrait point. Les peuplades faibles et infortunées des Finnois, clairsemées et comme perdues parmi les Slaves, végétaient hors de tout mouvement, dans une soumission passive, ou dans une sauvage indépendance; elles étaient de nulle importance pour l'histoire russe. Les Normands (Varègues), qui dotèrent la Russie de la race princière qui y régna, sans interruption, jusqu'à la fin du XVIe siècle, étaient plus organisateurs que conquérants. Appelés par les Novgorodiens, ils s'emparèrent du pouvoir et retendirent bientôt jusqu'à Kiev [3] . Les princes varègues et leurs compagnons perdirent à la fin De cuelques générations le caractère de leur nationalité, et se confondirent avec les Slaves, après avoir imprimé toutefois une impulsion active et une nouvelle vie à toutes les parties de cet Etat à peine organisé. Le caractère slave présente quelque chose...
Входимость: 14. Размер: 112кб.
Часть текста: ne fut ni un tzar oriental ni un dynaste, ce fut un despote, à l'instar du Comité de Salut public, despote en son propre nom et au nom d'une grande idée, qui lui assurait une supériorité incontestable sur tout ce qui l'entourait. Il s'arracha au mystère dont s'entourait la personne du tzar, et jeta avec dégoût loin de lui la défroque byzantine dont se paraient ses prédécesseurs. Pierre Ier ne pouvait se contenter du triste rôle d'un Dalaï-Lama chrétien, orné d'étoffes dorées et de pierres précieuses, qu'on montrait de loin au peuple, lorsqu'il se transportait avec gravité de son palais à la cathédrale de l'Assomption, et de la cathédrale de l'Assomption à son palais. Pierre Ier paraît devant son peuple en simple mortel. On le voit, ouvrier infatigable, depuis le matin jusqu'à la nuit, en simple redingote militaire, donner des ordres et enseigner la manière dont il faut les exécuter; il est maréchal ferrant et menuisier, ingénieur, architecte et pilote. On le voit partout sans suite, tout au plus avec un aide-de-camp, dominant la foule par sa taille. Pierre le Grand, comme nous l'avons dit, fut le premier individu émancipé en Russie, et, par cela même, révolutionnaire couronné. Il soupçonnait ne pas être le fils du tzar Alexis. Un soir il demanda naïvement, au souper, au comte Iagoujinski s'il n'éta pas son père? – «Je n'en sais rien, répondit Iagoujinski pressé par lui la défunte tzarine avait tant d'amantsi» Voilà pour la légitimité. Quant aux intérêts dynastiques, vous savez que Pierre ...
Входимость: 13. Размер: 102кб.
Часть текста: je sympathisais avec le pli élégant de son esprit, qui1 [727] Chapitre II R. Owen donna à un de ses articles le titre Essai de changer l'asyle des aliénés dans lequel nous vivons – en un monde rationnel. Ce titre rappelle à son biographe le propos suivant tenu par un malade enfermé à Bedlam: «Tout le monde me prend pour un fou, – disait-il, – moi j’ai la même opinion de tout le monde; malheureusement la majorité n’est pas de mon côté». Cela explique très bien le titre d’Owen et jette une grande lumière sur la question. Nous sommes convaincus que la portée de cette comparaison a échappé au sévère biographe. Il a voulu seulement insinuer qu’Owen était fou – et nous ne voulons pas le contredire, – mais cela n’est pas une raison pour penser que tout le monde ne l’est pas. Si Owen était fou – ce n’est nullement parce que le monde le pensait tel, et que lui-même le pensait de tout le monde. Mais bien parce qu’Owen – connaissant qu’il demeurait dans une maison des aliénés – parlait soixante ans de suite aux malades – comme s’ils étaient parfaitement sains. Le nombre des malades n’y fait absolument rien. La raison a sa justification, son criterium ailleurs – elle ne se soumet jamais à la majorité des voix. Si toute l’Angleterre, par ex., se prenait de croire que les «mediums» évoquent les esprits ...
Входимость: 11. Размер: 101кб.
Часть текста: Je vous les adresse de bon cœur. Vous n'y trouverez rien de neuf. Ce sont là des sujets, sur lesquels nous nous sommes si souvent et si tristement entretenus, qu'il serait difficile d'y rien ajouter. Votre corps, il est vrai, tient encore à ce monde inerte et décrépit dans lequel vous vivez; mais déjà votre âme l'a quitté pour s'orienter et se recueillir en elle-même. Vous êtes ainsi arrivé au même point que moi, qui me suis éloigné d'un monde incomplet, livré encore au sommeil de l'enfance et n'ayant pas conscience de lui-même. Vous vous sentiez à l'étroit au milieu de ces murs noirâtres, crevassés par le temps et menaçant ruine de toutes parts; j'étouffais, de mon côté, dans cette atmosphère chaude et humide, au milieu de cette vapeur calcaire d'un édifice inachevé: on ne saurait vivre dans un hôpital ni dans une crèche. Partis de deux extrêmes opposés, nous nous rencontrons au même point. Etrangers dans notre patrie, nous avons trouvé un terraia commun sur une terre étrangère. Ma tâche, il faut l'avouer, a été moins pénible que la vôtre. A moi, fils d'un autre monde, il m'a...
Входимость: 11. Размер: 77кб.
Часть текста: dans les mêmes injures et anatlièmes progrès et réaction, avenir et présent, détritus et germes. Seuls publicistes russes en Occident, nous ne voulons pas prendre sur nous la responsabilité du silence. Le spectre russe, exploité après 1848 par Donoso Cortès en laveur du catholicisme, apparaît avec une nouvelle vigueur dans le camp opposé. On est prêt à voiler encore une fois les «droits de l'homme», que l'on a oubliés, et à suspendre la liberté que l'on n'a plus, pour veiller au «Salut de la civilisation» menacée et — refouler ces Attilas en herbe et ces Alaric futurs, au delà du Volga et de l'Oural. Le danger est si grand qu'on a hasardé de proposer à l'Autriche de donner la main qui lui reste — à la Prusse, qui a amputé l'autre... que l'on a conseillé à tous les Etats d'entrer dans une sainte ligue d'un despotisme militaire contre l'empire des tzars. On écrit des livres, des articles, des brochures en français, allemand, anglais; on prononce des discours, on fourbit les armes... et la seule chose que l'on omet, c'est Гétude sérieuse de la Russie. On se borne au zèle,...
Входимость: 10. Размер: 88кб.
Часть текста: Certainement, ce ne sont pas les peuples qui périront, mais les Etats, mais les institutions romaines, chrétiennes, féodales et jusle-milieu-parlementaires, monarchiques ou républicaines, peu importe. L'Europe doit se transformer, se décomposer, pour entrer eu nouvelles combinaisons. C'est ainsi que le monde romain se transforma en Europe chrétienne. Il cessa d'être lui-même; il n'entra que comme un des éléments — les plus actifs — dans ia constitution du nouveau monde. Jusqu'à nos jours, le monde européen n'a subi que des réformations; les bases de l'Etat, moderne restaient intactes: on continuait sur le même fond en améliorant les détails. Telle a été la réforme de Luther, telle la Révolution de 1789. Telle ne sera pas la Révolution sociale. Nous sommes arrivés à la dernière limite du replâtrage; il est impossible de se mouvoir dans les anciennes formes sans les faire éclater. Notre idée révolutionnaire est complètement incompatible avec l'état de choses existant. L'Etat, basé sur l'idée romaine de l'absorption de l'individu par la société, sur la sanctification de la propriété accidentelle et monopolisée, sur une religion consacrant le dualisme le plus absolu (même dans la formule révolutionnaire Dieu et le Peuple), — n'a rien à donner l'Avenir que son cadavre, que ses éléments chimiques émancipés par sa mort. Le socialisme, c'est la négation de tout ce que la...
Входимость: 9. Размер: 95кб.
Часть текста: à Nice en 1851, n'a jamais eu de circulation qu'en Piémont et en Suisse. Presque toute l'édition a été saisie à Marseille par la douane, qui a oublié de la renvoyer, sans égard aux réclamations. Les temps ont changé; pourtant, nous pensons que cette lettre ne sera pas dénuée d'intérêt pour le public. Le célèbre historien a publié sur cette lettre, dans l'Avènement, un article plein de sentiments de bienveillance et de sentiments d'amitié personnelle pour l'auteur [55] . Monsieur, Vous êtes trop haut placé dans l'estime générale, vos paroles sont accueillies par la démocratie européenne avec trop de confiance que votre noble plume vous a si justement conquise, pour qu'il me soit permis, dans une cause qui touche a mes convictions les plus profondes, de laisser sans réponse la caractéristique du peuple russe que vous faites dans votre beau travail sur Kosciusko [56] . Cette réponse est d'autant plus indispensable, qu'il est temps de faire voir à l'Europe qu'en parlant actuellement de la Russie, ce n'est plus d'un...
Входимость: 7. Размер: 134кб.
Часть текста: en Russie après la mort de Nicolas et la guerre de Crimée, période de réveil et d'élan dans le genre de la «Drang und Sturm» période des Allemands, vient d'être en partie détournée de sa voie. Cinq ans ont suffi pour fatiguer le gouvernement et la société. Le gouvernement, après l'émancipation des serfs, a eu peur de s'être trop avancé. Aux malentendus que les nouvelles ordonnances ont fait naître parmi les paysans, il répond par la mitraille; aux refus des étudiants d'obtempérer à de puériles exigences — par les casemates et l'exil: les condamnations pour délits politiques recommencent. Le 14 décembre 1861, le poète Mikhaïlov est condamné aux travaux forcés, pour avoir adressé à la jeunesse un appel qui n'a eu aucune suite. La société, ce qui est peut-être plus étonnant, commence aussi à murmurer. Elle semble fatiguée de la liberté, avant même de l'avoir obtenue. Elle en craint les excès, avant d'en avoir eu la jouissance. La première effervescence passée, tout tend au calme plat. Il ne fallait qu'un prétexte pour entrer en pleine réaction, La police le fournit. Pour sortir de l'impasse, elle frappe un grand coup, à l'antique et rejette sur les «rouges», les «socialistes» et la jeunesse en général, l'incendie d'un quartier de Saint-Pétersbourg qu'elle n'a pas su éteindre, et auquel peut-être ont aidé quelques voleurs de rue. Ceci se passait au mois de mai 1862. A cette...
Входимость: 7. Размер: 109кб.
Часть текста: l'autre à une profondeur où on le distingue à peine, embrouillent l'observation. A l'apparence, la Russie restait immobile, elle paraissait même reculer; mais, au fond, tout prenait une face nouvelle, les questions devenaient plus compliquées, les solutions moins simples. A la surface de la Russie officielle, «de l'empire des façades», on ne voyait que des pertes, une réaction féroce, des persécutions inhumaines, un redoublement de despotisme. On voyait Nicolas entouré de médiocrités, de soldats de parades, d'Allemands de la Baltique et de conservateurs sauvages, lui-même méfiant, froid, obstiné, sans pitié, sans hauteur d'âme, médiocre comme son entourage. Immédiatement au-dessous de lui se rangeait la haute société qui, au premier coup de tonnerre qui éclata sur sa tête après le 14 décembre, avait perdu les notions à peine acquises d'honneur et de dignité. L'aristocratie russe ne se releva plus sous le règne de Nicolas, sa fleuraison était passée; tout ce qu'il y avait de noble et de généreux dans son sein était aux mi-Qes ou en Sibérie. Ce qui restait ou se maintint dans les bonnes grâces du maître, tomba à ce degré d'abjection ou dе servilisme qu'on connaît par le tableau qu'en a tracé M. de Custine. Venaient ensuite les officiers de la garde; de brillants...
Входимость: 7. Размер: 15кб.
Часть текста: в Швейцарии...) NOUVELLEMENT EN SUISSE...> Un fait incroyable s’est produit nouvellement en Suisse. Nous serions heureux d’en douter, mais un article de la Suisse Radicale confirme avec aggravation les récits qu’on nous a laits. Une dame russe, la princesse Obolensky, séparée depuis longues années de son mari, général au service de la Russie, vivait avec ses enfants près de Vevey. Sur un mot de l’empereur Alexandre, le prince voulut reprendre ses enfants et les mener en Russie. La princesse refusa d’obtempérer à sa demande. Au lieu de faire un procès à la princesse, le général russe, aidé par les voies diplomatiques, trama un complot avec la police fédérale et cantonale. Un beau matin, à sept heures, il tomba dans la maison habitée par la princesse, accompagné du sous-préfet Dupraz et des gendarmes; s’empara par force des enfants et les envoya à Berne. La fille aînée n’était pas à la maison. Ayant appris ce qui s’était passé, elle se cacha. Alors commença une perquisition générale dans les maisons des réfugiés russes et polonais. On ne trouva rien. Obolensky se transporta à Genève; il trouva la même assistance empressée de la part de la police de Genève, et...