Поиск по творчеству и критике
Cлово "POLITIQUE"
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Часть текста: si souvent et si tristement entretenus, qu'il serait difficile d'y rien ajouter. Votre corps, il est vrai, tient encore à ce monde inerte et décrépit dans lequel vous vivez; mais déjà votre âme l'a quitté pour s'orienter et se recueillir en elle-même. Vous êtes ainsi arrivé au même point que moi, qui me suis éloigné d'un monde incomplet, livré encore au sommeil de l'enfance et n'ayant pas conscience de lui-même. Vous vous sentiez à l'étroit au milieu de ces murs noirâtres, crevassés par le temps et menaçant ruine de toutes parts; j'étouffais, de mon côté, dans cette atmosphère chaude et humide, au milieu de cette vapeur calcaire d'un édifice inachevé: on ne saurait vivre dans un hôpital ni dans une crèche. Partis de deux extrêmes opposés, nous nous rencontrons au même point. Etrangers dans notre patrie, nous avons trouvé un terraia commun sur une terre étrangère. Ma tâche, il faut l'avouer, a été moins pénible que la vôtre. A moi, fils d'un autre monde, il m'a été facile de m'affranchir d'un passé que je ne connaissais que par ouï-dire et dont je n'avais aucune expérience personnelle. La position des Russes, à cet égard, est très remarquable. Nous sommes moralement plus libres que les Européens, et ce n'est pas seulement parce que nous sommes affranchis des grandes épreuves à travers lesquelles se développe l'Occident, mais aussi parce que nous n'avons point de passé qui nous maîtrise....
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Часть текста: à moi, que l'Europe, telle qu'elle existe, a terminé son rôle; la dissolution va d'un train exorbitant depuis 1848. Ces paroles effrayent, et on les conteste sans s'en rendre compte. Certainement, ce ne sont pas les peuples qui périront, mais les Etats, mais les institutions romaines, chrétiennes, féodales et jusle-milieu-parlementaires, monarchiques ou républicaines, peu importe. L'Europe doit se transformer, se décomposer, pour entrer eu nouvelles combinaisons. C'est ainsi que le monde romain se transforma en Europe chrétienne. Il cessa d'être lui-même; il n'entra que comme un des éléments — les plus actifs — dans ia constitution du nouveau monde. Jusqu'à nos jours, le monde européen n'a subi que des réformations; les bases de l'Etat, moderne restaient intactes: on continuait sur le même fond en améliorant les détails. Telle a été la réforme de Luther, telle la Révolution de 1789. Telle ne sera pas la Révolution sociale. Nous sommes arrivés à la dernière limite du replâtrage; il est impossible de se mouvoir dans les anciennes formes sans les faire éclater. Notre idée révolutionnaire est complètement incompatible avec l'état de choses existant. L'Etat, basé sur l'idée romaine de l'absorption de l'individu par la société, sur la sanctification de la propriété accidentelle et monopolisée, sur une religion consacrant le dualisme le plus absolu (même dans la...
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Часть текста: 1862, Imprimerie russe. —Mémoires et articles sur Ryléieff, Bestoujeff, N. Mouravioff, l'Empereur Alexandre 1er et V. Karazine, insérés dans l'Etoile Polaire, etc., etc. Le mouvement politique non officiel et gouvernemental, ne date réellement, en Russie, que du règne d'Alexandre I er , et principalement de 1812. Les dernières années du règne de Catherine II, l'atmosphère de Saint-Pétersbourg était lourde et suffocante; c'était une atmosphère senile, invalide, dans laquelle on sentait partout la vieille femme dépravée, naguère encyclopédiste, maintenant terrifiée devant la Révolution française, et trahissant toutes ses convictions, comme elle trahissait tous ses amants. Autour du trône silence complet, oriental, çà et là il y avait des loges maçonniques, des martinistes; elle commençait déjà à les poursuivre. Çà et là quelques boutades libérales, même un livre entier, le célèbre Voyage de Pétersbourg à Moscou, par Radichtcheff, qu' prêchait l'émancipation des paysans etl'horreur de l'absolutisme. Elle exila l'auteur en Sibérie. C'est tout; pas d'ensemble, pas de suite, de concentration de forces, d'organisation. La grande folie de Paul I er était la haine de la révolution et la crainte que ses principes ne pénétrassent dans son empire. L'intelligence s'arrêta durant son règne, la pensée était...
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Часть текста: au trône, récit fait par un secrétaire d’Etat et corrigé par Nicolas lui-même: œuvre ignoble d’un eunuque, et digne d’un rhéteur de Byzance ou d’un préfet bonapartiste. C’est pour nous rendre au désir du Comité International, qui s’est si fraternellement rappelé de nos martyrs à l’anniversaire du 26 décembre, que nous avons écrit cet opuscule, résumé serré des principaux faits relatés dans notre ouvrage. I La mission historique de la dictature impériale qui, pendant longtemps, absorba toute l’activité nationale de la Russie, toutes les libertés et franchises, tous les pouvoirs, même ceux de l’église et de la civilisation, approche de sa fin. L’impérialisme, tel qu’il a été organisé par la main vigoureuse de Pierre I et développé par Catherine II, a fait son temps. Sa clôture a été solennelle. — Ce fut lorsque Alexandre I entra à Paris, suivi de ses alliés couronnês (les mêmes qui se pressaient dans l’antichambre de Bonaparte à Dresde) et qu’il disposa de la couronne de France en faveur des Bourbons, tandis que ses amis disposaient en sa faveur de la couronne de Pologne. Le...
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Часть текста: armées permanentes, il y va du salut d'un monde entier!". Sauver un monde par des réminiscences, par des mesures coercitives?-- Quelle démence! On le sauve par une bonne nouvelle, et non par une religion réchauffée, on le sauve par un verbe qui porte en germe un nouveau monde, et non par la restauration d'un ordre de choses vieillies. -- Chrétiens, vous le savez! Est-ce obstination de la part des conservateurs, ou manque d'intelligence; est-ce la peur d'un avenir sombre qui trouble leur entendement, parce qu'ils ne voient que ce qui succombe, parce qu'ils ne s'attachent qu'au passé et ne s'appuient que sur des ruines, prêtes à s'écrouler? C'est aussi le résultat de la confusion complète des idées, à laquelle nous sommes parvenus à force de révolutions incomplètes et de restaurations aveugles, à force d'inconséquences, de replâtrages, cette confusion nous rend extrêmement difficile à saisir toute notion claire, simple, naturelle. Cette confusion préexiste pour nous comme un héritage; nous la trouvons établie dans notre âme au nom de l'autorité. Le réveil des facultés intellectuelles, la fonction logique est paralysée, déviée de sa route. Le rapport naturel de l'homme à l'extérieur est troublé. L'éducation rend les hommes fous avant qu'ils aient eu le temps d'avoir de l'esprit. Au moins, dans le passé il y avait plus d'unité; une folie épidémique n'était presque pas remarquée; tout le monde était dans l'erreur, mais tout le monde était d'accord sur les généralités. A présent,...
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Часть текста: en Russie (О развитии революционных идей в России). V. La littérature et l"opinion publique après le 14 décembre 1825 ( V. Литература и общественное мнение после 14 декабря 1825 года ) V. La littérature et l'opinion publique après le 14 décembre 1825 Les vingt-cinq années qui suivent le 14 (26) décembre sont plus ditficiles à caractériser que toute l'époque écoulée depuis Pierre Ier. Deux courants en sens inverse, l'un à la surlace, l'autre à une profondeur où on le distingue à peine, embrouillent l'observation. A l'apparence, la Russie restait immobile, elle paraissait même reculer; mais, au fond, tout prenait une face nouvelle, les questions devenaient plus compliquées, les solutions moins simples. A la surface de la Russie officielle, «de l'empire des façades», on ne voyait que des pertes, une réaction féroce, des persécutions inhumaines, un redoublement de despotisme. On voyait Nicolas entouré de médiocrités, de soldats de parades, d'Allemands de la Baltique et de conservateurs sauvages, lui-même méfiant, froid, obstiné, sans pitié, sans hauteur d'âme, médiocre comme son entourage. Immédiatement au-dessous de lui se rangeait la haute société qui, au premier coup de tonnerre qui éclata sur sa tête après le 14 décembre, avait perdu les notions à peine acquises d'honneur et de dignité. L'aristocratie russe ne se releva plus sous le règne de Nicolas, sa fleuraison était passée; tout ce qu'il y avait de noble et de généreux dans son sein était aux mi-Qes ou en...
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Часть текста: ont fait naître parmi les paysans, il répond par la mitraille; aux refus des étudiants d'obtempérer à de puériles exigences — par les casemates et l'exil: les condamnations pour délits politiques recommencent. Le 14 décembre 1861, le poète Mikhaïlov est condamné aux travaux forcés, pour avoir adressé à la jeunesse un appel qui n'a eu aucune suite. La société, ce qui est peut-être plus étonnant, commence aussi à murmurer. Elle semble fatiguée de la liberté, avant même de l'avoir obtenue. Elle en craint les excès, avant d'en avoir eu la jouissance. La première effervescence passée, tout tend au calme plat. Il ne fallait qu'un prétexte pour entrer en pleine réaction, La police le fournit. Pour sortir de l'impasse, elle frappe un grand coup, à l'antique et rejette sur les «rouges», les «socialistes» et la jeunesse en général, l'incendie d'un quartier de Saint-Pétersbourg qu'elle n'a pas su éteindre, et auquel peut-être ont aidé quelques voleurs de rue. Ceci se passait au mois de mai 1862. A cette accusation, comme si on l'eût attendue, s'élève dans les journaux une clameur contre les incendiaires. On demande des enquêtes et «des punitions extraordinaires». On accuse des jeunes gens qui avaient répandu une espèce de manifeste révolutionnaire. «La Gazette de Moscou» tâche d'établir la complicité de la «Jeune Russie» avec les incendiaires et de faire peser sur celle-là la responsabilité des actes de ceux-ci. L'opinion publique s'alarme. On a peur à Pétersbourg. On a peur à Moscou. On a peur dans les...
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Часть текста: par toute la péninsule… Je ne pensai qu’à m’arracher au plus vite de Nice pour aller à Rome. C’était vers la fin de 1847… Maintenant je reviens à Nice, la tête baissée comme le pigeon voyageur de la fable, ne cherchant qu’un peu de repos. Maintenant je m’éloigne des grandes cités, je fuis leur activité incessante, qui ne produit rien de plus en Occident que le désœuvrement nonchalant en Orient. Après avoir cherché longtemps où m’abriter, j’ai choisi Nice, non seulement pour son air si doux, pour sa mer si bleue, mais aussi parce qu’elle n’a aucune signification politique, scientifique… ou autre. Je répugnais moins à aller à Nice que partout ailleurs. C’était comme un couvent tranquille dans lequel je pensais me retirer du monde – tant que nous serions inutiles l’un à l’autre. Il m’a beaucoup tourmenté, je ne m’en fâche pas,je sais que ce n’est pas sa faute… mais je n’ai plus ni force, ni désir de partager ni ses jeux féroces, ni ses récréations banales. Cela ne veut pas dire que je me sois fait moine à tout jamais, que je me suis lié par un vœu indissoluble. Le genre humain et moi nous avons quitté l’âge où de pareilles plaisanteries étaient en vogue. J’ai agi beaucoup plus simplement, je me suis écarté prévoyant un long hiver et ne voyant aucun moyen...
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Часть текста: se paraient ses prédécesseurs. Pierre Ier ne pouvait se contenter du triste rôle d'un Dalaï-Lama chrétien, orné d'étoffes dorées et de pierres précieuses, qu'on montrait de loin au peuple, lorsqu'il se transportait avec gravité de son palais à la cathédrale de l'Assomption, et de la cathédrale de l'Assomption à son palais. Pierre Ier paraît devant son peuple en simple mortel. On le voit, ouvrier infatigable, depuis le matin jusqu'à la nuit, en simple redingote militaire, donner des ordres et enseigner la manière dont il faut les exécuter; il est maréchal ferrant et menuisier, ingénieur, architecte et pilote. On le voit partout sans suite, tout au plus avec un aide-de-camp, dominant la foule par sa taille. Pierre le Grand, comme nous l'avons dit, fut le premier individu émancipé en Russie, et, par cela même, révolutionnaire couronné. Il soupçonnait ne pas être le fils du tzar Alexis. Un soir il demanda naïvement, au souper, au comte Iagoujinski s'il n'éta pas son père? –...
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Часть текста: par la démocratie européenne avec trop de confiance que votre noble plume vous a si justement conquise, pour qu'il me soit permis, dans une cause qui touche a mes convictions les plus profondes, de laisser sans réponse la caractéristique du peuple russe que vous faites dans votre beau travail sur Kosciusko [56] . Cette réponse est d'autant plus indispensable, qu'il est temps de faire voir à l'Europe qu'en parlant actuellement de la Russie, ce n'est plus d'un absent, d'un éloigné, d'un muet que l'on parle. Nous sommes présents, nous qui avons quitté la Russie avec le seul but de faire retentir en Europe le libre verbe russe. La parole devient pour nous un devoir, quand un homme, appuyé sur une grande et légitime autorité, vient de nous dire que: «il affirme, qu'il jure, qu'il prouvera que la Russie n'existe pas, que les Russes ne sont pas des hommes, qu'il leur manque le sens moral». Voulez-vous parler de la Russie officielle, de l'empire des façades, du gouvernement byzantino-allemand? D'accord, nous acquiesçons d'avance à tout ce que vous nous direz; la défense ne nous incombe nullement; le gouvernement russe a assez d'agents littéraires dans la presse parisienne pour que les apologies les plus éloquentes lui fassent jamais défaut. Mais ce n'est plus de la société officielle seule qu'il s'agit dans votre travail; vous avez agité la question jusque dans ses dernières profondeurs; vous avez parlé du peuple. Le pauvre peuple russe n'a personne pour élever la voix en...